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akeru Mattsuyuki a vécu de nombreux changements en peu de temps. Sa mère est décédée. Sa demi-sœur, Hyôju, apparaît soudain dans sa vie et leur père voudrait qu’elle les rejoigne au Japon. Il a rencontré Ichigo la fille de ses rêves. Rechignant devant ces bouleversements, Takeru finit par accepter la venue d’Hyôju. Mais lorsqu’il échoue à l’examen d’entrée au lycée qu’il visait, il pense bien ne plus revoir la jolie Ichigo. C’est compter sans le hasard qui fait bien les choses. Et sans Zen, un drôle de petit garçon qui semble tout connaître de lui…
Mirai no utena est un shojo classique qui met en scène les aventures, questionnements et émois d’un adolescent dont l'existence vient de changer complètement. La romance et l’humour sont de la partie dans un manga qui semble donc être axé sur la vie quotidienne et les petits bonheurs ou malheurs de son héros. Dans ce deuxième tome, l’intrigue se met donc doucement en place autour de la construction du nouveau foyer de Takeru et de son entrée au lycée. L’histoire y trouve peu à peu son rythme après l’effervescence du premier volume. Toutefois, Saki Hiwatari (Please save my earth, [Global Garden) intègre des éléments légèrement fantastiques à l’ensemble grâce à l’intervention d’un tiers, Zen. Ainsi le discours qu’il tient sur une tour qui permettrait de voir d’un côté le fil du passé et de l’autre ceux du futur rappelle clairement la prédilection de l’auteur pour les mystères temporels. On pourra vraisemblablement s’attendre à ce que les coïncidences entre les apparitions de ce personnage et les évènements vécus par Takeru se multiplient et débouchent sur plus de fantastique.
Le trait est fin, le dessin assez aéré. Les visages charmants et le recours fréquent aux trames sont typiques du shojo. Les uns et les autres sont de bonne qualité mais n’ont rien d’exceptionnel.
Mirai no utena fait passer un bon moment au lecteur. Attendons de voir ce que donneront les prochains volumes.