Info édition : Couverture cartonnée sous fourreau ajouré avec vernis sélectif. Noté "Première édition".
Résumé: Loin d’être indifférente au monde qui l’entoure, Mimosa observe, réfléchit et désarçonne grâce à sa répartie désopilante. Elle s’inquiète pour son père, dessinateur et rockeur à ses heures, car « les rockeurs, ils sont souvent alcooliques », et s’afflige du manque d’entrain de sa mère à s’adonner à ses tâches domestiques, se sentant parfois obligée d’inverser les rôles.
Mimosa a du caractère, une orthographe singulière, un vieux chat, Jean-Louis, une passion pour les bonnets, elle aime le sport (pas trop, quand même) et, concernant les garçons, « elle attend le lycée pour avoir plus de choix ». Par ailleurs, une question la taraude : si on utilise le mot « mûrir » pour un enfant, doit-on dire « pourri » pour un adulte ?
N
ée dans les pages du Anita Bomba Comics de Cromwell, Mimosa a du caractère et de la répartie à revendre. Toujours coiffée d’un bonnet à la dernière mode, elle tente de comprendre les grands (mission impossible, tant ils sont bizarres) et n’oublie jamais de s’amuser avec ses copines. Si ses parents voulaient bien changer de chat (l’actuel n’est plus trop fonctionnel), tout serait parfait dans le meilleur des mondes.
Cousine pas si lointaine de Pico Bogue et d'Ana Ana, Mimosa mêle mots d’enfants et réflexions pleines de bon sens sur à peu près tous les sujets. Sympathiques, pleins de tendresse et apportant une touche de sensibilité féminine bienvenue, les strips mettant en scène la petite héroïne de Catmalou et Edith se montrent amusants à défaut d’être très originaux. En effet, une fois passé le côté mignon de la protagoniste principale, le résultat s’avère répétitif et manque un peu de mordant. Il faut dire que les autrices n’ont pas facilité la tâche à leur championne. Quasiment toujours seule en scène dans des décors minimalistes, la fillette est laissée à elle-même. Résultat, elle doit se démener par ses propres moyens pour animer les différentes situations et ce n’est pas facile à chaque fois !
Au final, malgré ses quelques défauts ou sensations de déjà vus, il est difficile de ne pas tomber sous le charme de Mimosa et de sa collection sans fin de couvre-chefs hauts en couleurs.