Résumé: Migali est une princesse araignée : elle a donc six bras, deux jambes et un certain talent pour les catastrophes. Cette année, elle fait sa rentrée à la prestigieuse Académie Royale. Elle a hâte de commencer le programme composé aussi bien de stratégie militaire que de cours de danse classique. Grâce à ses dons d’acrobate et son infatigable bonne humeur, Migali ne manquera pas d’impressionner toute sa classe !
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igali est au comble de l'excitation ! La princesse-araignée va découvrir l'école et faire sa rentrée à l’Académie Royale et son cadre splendide. Entre ses nouveaux amis et les différents cours, elle n'aura pas le temps de s'ennuyer. Ses profs non plus...
Les éditions Auzou, dont le catalogue jeunesse fait le bonheur des enfants depuis 2006, se lance dans la bande dessinée avec deux titres, Elya et sa tribu et Migali, destinés aux sept-dix ans (une autre collection est également annoncée pour les lectrices et lecteurs à partir de dix ans). Pour cette sortie, Fabien öckto Lambert (dessins et couleurs) et Alexandre Arlène (scénario) se sont lancés. Le second n'en est pas à son coup d'essai puisqu'il a travaillé sur Freaky Mouse, Blood Harry ou encore Princesse Libellule tandis que son compère fait ses premiers pas dans le neuvième art.
Rappelant le principe des Émile et Margot ou Les super super de BD Kids, cette histoire se compose de gags en une ou deux planches. la brochette d'élèves comme les membre du corps enseignant sont variés et possèdent des noms et des caractéristiques bien trouvés. Malheureusement, les situations s'enchaînent sur un rythme trop soutenu pour réellement apprécier les décors et les détails du travail du dessinateur. Surtout, une fois arrivée à l'Académie, l'humour semble forcé et rate souvent sa cible. Jeux de mots tirés par les cheveux ou référence pas toujours compréhensible par les plus jeunes donnent le sentiment de vouloir trop en faire dès le départ. Heureusement, ses défauts s'estompent pour laisser la place à des blagues beaucoup plus percutantes aux répliques bien senties. La seconde partie se révèle plus aboutie et efface (presque) totalement une entrée en matière poussive.
Pas totalement convaincant, Migali reste malgré tout une entrée en matière agréable. Nul doute qu'avec plus de constance et de spontanéité, cette nouvelle série à l'héroïne épouvantablement attachante trouvera son public.