Résumé: Le grand retour en BD du canard le plus riche du monde !
Cryptomonnaies, nouvelles technologies, réseaux sociaux : assis sur son tas d'or, Balthazar Picsou semble dépassé par son époque... Mais quand il apprend que le titre de « canard le plus riche du monde » lui est volé par le mystérieux Carsten, nouvelle fortune de la tech, son sang de canard ne fait qu'un tour. Épaulé par le génial Géo Trouvetou, et ses neveux devenus influenceurs, il se lance à corps perdu dans la modernité : monnaies virtuelles, followers et selfies façon « duckface ». Mais n'est pas Kim Kanardashian qui veut : Carsten, épaulé par les Rapetou, parvient à siphonner les comptes de Picsou dans une perfide cyberattaque ! Picsou, ruiné au milieu de son coffre vide, saura-t-il rebondir et reconquérir son empire ? Le Festival des Canes et son tapis rouge vont peut-être lui offrir une seconde chance...
Reprise fidèle de la série culte par deux auteurs explosifs, ce premier album redonne vie à l'univers de Disney dans sa loufoquerie et son suspense habituels. Mais si le canard aussi célèbre pour ses montagnes de pièces d'or que pour sa radinerie est resté le même, le monde a changé : c'est tout le sel de cette histoire trépidante, qui voit s'affronter les générations sur fond de choc technologique et de réseaux sociaux. L'ironie politique de Jul et la virtuosité du trait de Keramidas font de ce livre un événement pour toutes les générations de lecteurs de Picsou.
Un album au scénario aussi peu emballant que fourre-tout, parsemé de jeux de mots balourds assez insupportables. Dommage, car mêler Picsou à l'univers des cryptomonnaies et des nouvelles technologies était à la base une très bonne idée, mais hélas celle-ci a été mal exploitée selon moi. Les personnages sont plus ridicules qu'attachants et le scénar' part dans tous les sens et n'a parfois ni queue ni tête.
Un album tout juste sauvé par le très bon dessin de Kéramidas, dont c'est tout de même la troisième participation à cette série (après les tomes 2 et 6). C'est ce qui fait aussi que cette série "Disney by Glénat" devient de moins en moins intéressante au fil du temps : à force de toujours faire participer les mêmes dessinateurs, l'originalité des débuts s'étiole et on finit par se lasser de toujours retomber sur les mêmes types de dessins. A quand de nouveaux dessinateurs pour donner leurs propres visions de l'univers Disney ?