Le 30/06/2022 à 22:47:41
Que les choses soient claires, les 13 premiers albums de la série sauront toujours indispensables à mes yeux. Le temps de lecture en 64 pages ou la tension monte toujours crescendo ? Graton sait faire. Prendre le temps aussi pour raconter tout plein de petites histoires savoureuses, rieuses dans la grande histoire charpentant ainsi une structure narrative dense par la personnalité des personnages et les situations multiples qui racontent si bien les vies que l'ont suit par la lecture ? Graton sait carrément trop bien le faire. Raconter la course automobile en ravivant des courses cultes et des lignes de voitures magnifiques? Graton est carrément là un génie. Raconter les vrais coureurs automobiles, les rendre attachant? Graton débute ici en mettant en lumière les frères Bianchi qui sont devenus un peu éternel grâce à la série. Des dessins splendides et des couleurs magnifiques? Graton et sa femme savent faire. D'ailleurs c'est la meilleure période à mes yeux pour Jean Graton en tant que dessinateur. Car ici les personnages sont aussi importants que les décors. 1ère trahison de Steve Warson ( et il y en aura bien d'autres), l'histoire certes raconte toujours un peu la même trame que le 1er tome, 3ème et 5ème tome. Certes, la conclusion n'est que du verbiage, certes cet album est moins réussi que les précédents dans son histoire principale. Mais Jean Graton publie quasiment 3 albums de 64 pages tous les 2 ans durant ces années là. Il est un stakhanoviste absolu du 9ème art. Alors, ce n'est pas si grave que ça. Car les années 60 sont là, l'histoire est intense et la culture de la course automobile devenue éternelle.Le 23/01/2015 à 11:14:00
La plus célèbre trahison depuis que Pyrrhus a trahit Hermione. Champion ce Steve. Il conduit, il tire, il monte, il dompte, il joue, il chante, il boxe et…il trahi. Nul n’est parfait ! Oui, mais qui peut lui jeter la première pierre, hein ? Ceux qui n’ont jamais trahi peut-être. Oui, ça doit être ça. Pourtant, pas la moindre fille à l’horizon américain, source habituelle de trahison s’il en est. Voici une histoire bien virile comme on les aime. Alors ? Alors, qui peut se vanter de s’être tapé l’intégralité des bulles de la page 63 sans avoir baillé ? Figurez-vous que je n’ai rien compris aux fumeuses explications que donne le prognathe yankee à son "loyal ami". De plus, l’évocation de Chihuahua Pearl - départ de la 8ème étape - n’arrange pas les choses. De toutes manières, qui peut-on trahir d’autre qu’un ami ? Ces deux-là ne sont pas félon pour l’autre. Bref, tout ça ne serait pas arrivé sans une sombre histoire consumériste. Voilà Michel Vaillant VRP à l’assaut du continent américain pour vendre les bagnoles de son patron de papa. VRP le VIP ! Oui, mais non syndiqué : "J’ai toujours été très sévère avec eux durant leur jeunesse. Ils m’ont toujours obéi et respecté. C’est ainsi que j’en ai fait des hommes, de vrais hommes !", nous avoue fièrement le père Henri par l’entremise de sa séduisante secrétaire. Un(e) père, deux baffes, quoi. Le pilote va-t-il donc faire le tour des garages avec sa petite valise à la main et dormir dans des "Formule 1" ? Non, bien sûr. Il va gagner des courses. Américaines. Oui ? Non ? Ah non, tiens. Mais le principal n’est-il pas que deux copains se soient réconciliés ?Le 18/10/2010 à 12:54:28
Les scènes dans le ranch de Steve (d'ailleurs très modeste,pas du tout la riche propriété que l'on attend) sont remarquables ;Graton n'a pas résisté à la tentation du super happy end qui plus nuancé aurait plus justifié le silence ulterieur de Warson;cependant l'évolution du caractère du yankee est bien menée et c'est un grand album de la série.Le 15/05/2010 à 13:31:01
Du début jusqu'à la fin de ce tome, on n'arrête pas de se demander qu'elle peut être la raison pour laquelle Warson, trahie son ami Michel et tout au long de la course il faudrat patienter jusqu'au dernières pages, pour découvrir qui fait chanter Steve.BDGest 2014 - Tous droits réservés