Résumé: a Meute a quitté Carthage et gagne Terracina, sur la côte est italienne. Le pays est déchiré par la guerre civile : l'assassinat du roi des Ostrogoths a provoqué de grandes dissensions entres les descendants de Théodoric le Grand qui règnent sur l'Italie depuis cinquante ans. Les Goths se massacrent entre eux dans le nord, et au sud, ce sont les Romains qui participent à l'anarchie. Dans leur folie meurtrière, les hommes ont ressorti les anciens dieux du désordre : Hel pour les Goths, Aïta pour les Romains. En leur nom, ils commettent toutes les exactions. Et bientôt un nouveau fléau s'abat sur l'Italie car l'Oiseau, sans le savoir, commence à y propager la peste...
A
une époque tumultueuse née de l’effondrement du monde antique, un groupe de mercenaires redoutables, la Meute, se reforme après huit ans de séparation et part à la recherche d'un fabuleux trésor caché au centre d'enfers légendaires. La Meute a quitté Carthage et gagne Terracina, sur la côte est italienne. Le pays est déchiré par la guerre civile entre les différentes factions Ostrogothes et les sectes romaines. Et bientôt un nouveau fléau s’abat sur l’Italie car l’Oiseau, sans le savoir, commence à y propager la peste…
Malgré deux tomes franchement moyens et des critiques plus que virulentes, le scénariste Thirault ne dévie apparemment pas d’un iota de sa manière de construire son histoire. Ainsi, il continue à entrecouper son intrigue principale de flash-back et d’actions sans liens directs avec la recherche du fameux trésor. Malgré une légère amélioration (le nombre de digressions diminue fortement), le rythme du récit, quoique mieux maîtrisé, a souvent tendance à souffrir de certains ralentissements hasardeux.
On regrettera également que le contexte historique, qui assez peu usité dans le 9è art, soit seulement utilisé pour justifier massacre et toute autre attaque inopinée de barbares. Une meilleure connexion entre celui-ci et la quête principale aurait sans doute relevé l’intérêt du récit.
Un autre point marquant de ce troisième opus se situe au niveau du changement de dessinateur, Kovacevic remplaçant Højgaard aux pinceaux. Le trait se fait plus fin et gagne en précision : les décors sont, par exemple, assez bien travaillés et les visages restent stables d’une case à l’autre. Néanmoins, Kovacevic semble avoir des difficultés à retranscrire le mouvement, celui-ci étant de temps en temps figé à la manière d’un roman photo.
La chronique du premier tome regrettait que le dessin de Højgaard ne fût pas à la hauteur de l’introduction prometteuse de cet album. Maintenant, c’est tout le contraire : le dessin plus qu’honorable mériterait, sans aucun doute, une intrigue beaucoup plus maîtrisée. On ne peut qu'espérer que le scénariste continue à recentrer son action sur la quête principale mais n’est-ce pas déjà trop tard pour cette série qui, apparemment, ne contiendra que quatre numéros ?
>> Chronique du Tome 1 "Les Compagnons de l'Aigle"
>> Chronique du Tome 2 "Le Retour du Harith"
Les avis
33phoenix
Le 17/12/2016 à 04:10:17
La quête de notre meute de l'enfer avance et sont sur le point de pénétrer dans les enfers, le cœur lourd par le sacrifice de leur compagnon. Les dessins ont évolué et en mieux :) mais cela ne veut pas dire que les précédents dessins étaient nuls, loin de là..
Très bon moment de lecture et j'ai hâte à la conclusion
Christophe C.
Le 08/05/2008 à 11:27:29
La série se poursuit toujour dans une trame héroic fantasy classique mais bien traitée et sachant accrocher le lecteur. L'évolution de l'intrigue est assez rapide avec quelques surprises (d'ailleur le tome 4 devrait être le dernier si je ne m'abuse) et l'action bien rendue notamment au niveau du dessin dont le style est plutôt agréable. Bref une série qui ne révolutionne pas le genre mais reste sympatique.