Le 17/06/2024 à 17:00:46
Très agréablement surpris par ce diptyque moi qui suis Italo-Slovène j'ai toujours était étonné par cette période qui a été terrible pour la France, les français n'en parlent jamais et font la politique de l'autruche lorsque l'on aborde ce sujet. Massacres, atrocités, colonnes infernales de turreau génocide vendéen, guillotine qui fonctionnait du matin au soir. Merci pour cette belle sérieLe 30/08/2020 à 14:41:30
C’est intéressant de voir les mémoires de Marie-Antoinette qui fut reine de France mais guillotinée par les révolutionnaires assoiffés de sang. Elle a payé un lourd tribu sur l’autel des vanités et d’une certaine hypocrisie. Sa vie nous est retracée par l’utilisation d’une narration à la première personne du singulier ce qui permet l’empathie et l’attachement. Il est vrai qu’elle ne cachera rien, ni même ses erreurs de jeunesse. On s’aperçoit qu’elle a fait de son mieux. L’histoire retiendra qu’elle a été d’une grande dignité lors de son jugement lors de la Révolution Française. Quinzième enfant de l’empereur d’Autriche. Une absence d’éducation politique. Un mariage avec le futur dauphin a seulement 14 ans au milieu d’une étiquette très stricte à Versailles. Une aversion pour la comtesse du Barry maîtresse de Louis XV. Des difficultés à avoir un enfant car le roi n’était guère apte à ce genre de choses. Toujours considérée comme une étrangère dans la famille royale et aux yeux du peuple. Une vie insouciante au milieu des intrigues de la Cour et des fêtes somptueuses alors que le peuple meurt de faim. Une passion également pour les diamants avec l’affaire du collier. Un favori parmi un comte suédois. Et son exécution brutale le 16 octobre 1793 après un procès vide de toute pièce. J’ai bien aimé cette œuvre qui réhabilite la mémoire d’une belle et jeune reine qui était digne avant tout. On retiendra non seulement qu’elle a introduit les croissants dans notre pays mais sa célèbre phrase : « Rien à présent ne peut me faire plus de mal » alors qu’on l’a arraché à ses pauvres enfants. De nos jours, on voit bien que le président de la République se comporte comme un roi de France car on regrette ce qu’on a fait à la monarchie. « Le premier crime de la Révolution fut la mort du Roi, mais le plus affreux fut la mort de la Reine » a dit Châteaubriand. Comme on le comprend. En conclusion, une version bien réalisée et bien documentée sans chichi et extravagance. A noter également une certaine élégance du dessin à l’image de la beauté de Marie-Antoinette !BDGest 2014 - Tous droits réservés