Cette superbe histoire d'amours - amour d'adolescents, amour de la différence, amour de la connaissance - est empreint d'une belle dose d'humanisme. Elle illustre aussi quelques méfaits des Cathares, les « bons » de cette série, qui rançonnent à leur façon le pays qu'ils sont censés protéger.
La fin aigre-douce est particulièrement réussie, et nous replonge immanquablement dans le souvenirs de nos premiers amours.
Faites donc lire à votre ado cette impérissable fresque, si bellement illustrée. Ça va la changer des mangas !
« Leila » peut se lire seul, car le lien avec les autres albums et personnages de Mémoire de Cendres est ténu.