Info édition : Dépôt légal 2e semestre 2016, noté "Première édition : septembre 2016". Le titre de l'album au 1er plat est un autocollant.
Résumé: Megg et Mogg s'envolent en amoureux à Amsterdam, laissant Owl, qui aurait bien aimé les accompagner, tout seul. Ahhh Amsterdam ! Ses tulipes, son fromage hollandais, ses balades à vélos, ses jolis canaux... et surtout ses « Coffee shops », fameux bars à cannabis où l'on peut fumer en toute convivialité. L'euphorie de nos deux tourtereaux ne va être que de courte durée : à peine arrivés sur le sol néerlandais, ils réalisent en ouvrant leur valise qu'ils ont oublié leurs antidépresseurs. Il pleut, il fait froid et la ville n'a alors plus du tout le charme escompté. De son côté, Owl a une paix royale. La maison est étincelante de propreté et personne n'est là pour gâcher ce délicieux moment de tranquillité. Enfin, personne... C'est vite dit. Voilà ce bon vieux Werewolf Jones qui débarque à l'improviste et décide de taper la grosse incruste....
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i]Megg Mogg Owl, c'est le bouquin qu'on a presque honte de commander auprès de son libraire.
"- Comment ça y a pas MMO tome 3 dans cette boutique ?
- Bin non, y a que toi qui le lis. Faut le commander.
- Sur une ville de 200 000 habitants, je suis la seule à lire ce truc ?"
Megg Mogg Owl, la BD sous ecstasy, revient pour une saison 3, toujours aussi trash, toujours aussi drôle, toujours aussi décousue. À la fin du tome 2, Owl finissait par quitter l'antre du trio, excédé par ses colocataires (qui n'en ont que le nom, vu qu'il est seul à payer loyer et charges) ; cette option a disparu dès l'introduction. Place à Werewolf Jones et son immonde progéniture, Jaxon et Diesel, gamins shootés au crack et aux sexcams qui font caca par terre. En vrac, Owl, seul individu "normal" dans ce joyeux foutoir, devra faire face à l'irruption de la paternité du loup cinglé, à l'implosion du couple Megg (la sorcière) et Mogg (le chat). Et à tous les aléas que peut rencontrer un hibou qui vit avec un groupe de parasites sociaux hédonistes dont la seule difficulté professionnelle consiste à trouver de l'herbe.
"Megg Mogg Owl à Amsterdam", le titre est usurpé vu qu'ils n'y vont qu'à la fin, pour rabibocher le couple mis à mal par les débordements d'une Megg plus dépressive que jamais. Le délire et le mauvais goût sont de rigueur - amis du politiquement correct, passez votre chemin. Au dessin, Simon Hanselmann se rapproche d'une ligne claire de plus en plus propre, contrastant avec la saleté de ses héros. Vue de loin, ce serait presque une bande dessinée pour enfants avec ses mignons personnages issus des contes de fées.