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entant d’unifier l’empire, Justinien 1er et Théodora viennent de promulguer de nouvelles lois. Maxence et son compagnon Offelus parcourent les provinces pour en vérifier la bonne application. Ils vont mettre à jour la publication de faux textes attisant la haine contre le pouvoir et derrière lesquels se cache une mystérieuse secte Goth. Leur objectif est d’ouvrir un front armé au nord de l’Italie.
Alors que l’épisode précédent mettait en avant la reine Théodora, ce troisième album se recentre sur celui qui donne son nom à la série : Maxence. Il se confirme ainsi qu’il constitue la relative faiblesse de la série. Même s’il est loin d’être transparent, il manque un peu de profondeur à ce personnage pour emporter pleinement l’adhésion. Toutefois, cela s’avère sans trop de conséquence car Romain Sardou maîtrise sa narration. Toujours en inscrivant son propos dans un cadre historique relativement méconnu, il mixe actions, intrigues, rebondissements, complots au niveau de l’État et rancœurs personnelles, livrant une aventure rythmée et convaincante. Celle-ci s’appuie sur le solide dessin de Carlos Rafael Duarte qui, sans esbroufe, propose des décors soignés et des protagonistes bien campés, mais manquant d’expressivité.
Maxence s’installe comme une lecture tout public divertissante à défaut d’être marquante.