Résumé: Don Rossellini, exténué par la présence encombrante de sa mère à la maison, se résigne à négocier un arrangement avec Mauro Caldi.
Si Mauro accepte de prendre la mamma en charge pendant une journée entière afin de la conduire en ville, et ainsi de le soulager quelques heures, il lui confiera le volant de la Ferrarri qu'il a engagée en ouverture du grand prix de Monza... La tranquillité n'a pas de prix !
Mais pour cela, il lui faut d'abord neutraliser, à l'insu de Mauro, le pilote qu'il avait initialement prévu pour prendre part à la course (Un vieil associé mafieux à qui il doit renvoyer l'ascenseur).
Il suffira de le kidnapper en douceur et de le séquestrer quelques temps à la campagne sans qu'il se doute de quoi que ce soit.
Les deux abrutis chargés de cette mission font évidemment tourner l'affaire en eau de boudin et le lendemain, Mauro se retrouve traqué dans les rues de Brescia au volant de la Maserati de don Rossellini, un « supposé » cadavre planqué dans le coffre.
Accompagné de la mamma qui n'arrête pas de jacasser et de Joanna au bord de la crise de nerfs, il tente comme il peut de garder la tête froide et de trouver une solution.
Et si son seul échappatoire était de faire à nouveau appel à Gigi l'indéboulonnable, son tuteur, pour démêler ce sac de noeuds ?
Comme le précédent, ce nouvel opus des aventures de Mauro Caldi est toujours aussi agréable à lire.
Les années n'ont pas altérées la bonne tenue du titre, et c'est aussi étonnant que bien venu !
Les visages sont un peu moins réussis, à mon sens, mais l'histoire et le contexte sont tellement sympathiques que c'est un vrai plaisir de lecture.
Merci aux éditions Paquet d'avoir vu le potentiel de ce titre précurseur et merci aux auteurs de nous gratifier de ces belles surprises nostalgiques.