Résumé: L’auteur se souvient de sa jeunesse dans une école « libre » du sud de la France, inspirée par les idéaux de Mai 68. Livrés à eux-mêmes, sans règles ni devoirs, les élèves expérimentèrent une forme d’éducation jusqu’alors inédite : la liberté obligatoire.
Arthur de Gobineau passe sans doute pour l’écrivain le plus infréquentable de la littérature française. On l’accuse d’être le précurseur du racisme ordinaire, voire de l’idéologie nazie. Ses dénonciateurs l’ont lu de travers, ou pas lu du tout. Pessimiste radical, il s’est réjoui de la fin prochaine de l’humanité, vouée selon lui à une inévitable déchéance. Sa vie fut chaotique. Il est mort misérablement dans une chambre d’hôtel de Turin, seul et incompris. Mais qui est-il réellement, et qu’a-t-il voulu dire ?