Le 30/08/2020 à 23:25:57
Là encore, je ne connaissais pas ce mangaka à savoir Kazuo Umezu qui aurait d’ailleurs suspendu sa carrière de dessinateur et dont l’œuvre n’est pas encore très répandue en France. Son style est proche du maître de l’horreur à savoir Junji Ito. Cependant, c’est un cran plus mâture, plus réaliste avec juste ce qu’il faut comme touche de fantastique. On ne sera pas dans l’outrance ou l’invraisemblable. Cela m’a finalement assez plu de découvrir qu’il n’y a pas que Junji Ito sur ce créneau. Cela permet de voir des traitements différents. Au niveau du dessin, c’est assez austère avec une grande raideur du trait. Les cases sont petites et les pages nombreuses. Je pense que c’est sans doute une question de mise en page et de forme. Il n’y a pas une bonne mise en valeur graphique. Cela se ressent. Par ailleurs, le noir semble être la couleur prédominante en jouant sur toutes ses nuances. La lisibilité ne sera pas affectée pour autant. La première histoire qui donne le titre au récit est la seule qui est réellement horrifique. J’ai bien aimé car la chute est bien trouvée. La bougie est également une nouvelle assez bien construite. Ma préférée est le dernier récit sur le temps d’un été où une femme avait le choix entre deux hommes. Il est beaucoup question de la relation de couple et des tromperies qui se payent au prix cher. Les moralisateurs trouveront certainement leur bonheur. Une fois n’est pas coutume, je vais mettre 4 étoiles pour une découverte. Ce manga sur le thème de la relation amoureuse est surprenant dans le bon sens du terme. Ces sept histoires sont parues entre 1968 et 1973 mais comme le thème est intemporel, on ne ressent pas le poids des années.BDGest 2014 - Tous droits réservés