Le 15/03/2023 à 10:10:34
Après un premier tome très réussi sur les mages nécromants, j’attendais ce numéro avec impatience. Nous faisons la connaissance de Belkiane, une mage au service du roi Hugart. Après une cuisante défaite face à son cousin, le roi et son armée sont contraints de fuir à travers les marais pour prendre possession d’une forteresse abandonnée. Un mystérieux mal semble avoir décimé les habitant de ces lieux et le roi compte bien tirer profit des dons de Belkiane pour se défaire de ses poursuivants. L’ambiance du récit est très sombre et colle parfaitement à ce que j’attendais en ouvrant la BD. Les dessins sont très beaux et participent grandement à l’immersion du lecteur. Les retournements de situations sont présents et placent ce numéro dans le haut du panier. La fin est un peu rapide pour que nous comprenions bien les motivations des personnages. Cela aurait peut-être mérité quelques pages de flash-back pour nous en apprendre plus sur le passé de Belkiane. J’espère que nous retrouverons ces personnages dans le futur.Le 26/01/2023 à 02:25:53
Le deuxième meilleur tome de la série jusqu'à maintenant, juste derrière le premier album des Nécromanciens! Il semblerait que les nécromanciens aient les meilleures histoires! Pas aussi bon que le tome 3, mais quand même mieux que ce que les autres ordres nous ont présenté jusqu'à maintenant. J'ai aimé le personnage de Belkiane, et j'aimerais bien voir la suite de cette histoire... D'accord avec Fradagast par contre pour dire que le roi humain tête chaude, ça devient un peu redondant.Le 28/07/2022 à 13:50:06
Le second album des nécromanciens était très attendu après un baptême du feu hors du commun et des déceptions pour les 3 autres ordres. La réussite est belle, moindre que pour Altherat, mais efficace et forte. Les dessins sont magnifiques et précis, valorisés par des couleurs glauquissimes indissociables de la géographie de l’histoire : marais, citadelle fantôme, portail démoniaque… En cela, on retrouve l’ambiance graphique du tome 16 des orcs (sans les errances scénaristiques). Belkiane est une nécromancienne badass digne de l’orque du tome 14 (O&G) ou de l’alchimiste du tome 4. Elle est cependant très élaborée et incarne parfaitement son art : point de chaleur, ni de pitié, Belkiane n’est troublée que par la capacité des pires humains à cacher leur sentiment paternel ou à sacrifier leurs proches. Malgré des situations classiques (le roi humain abruti est une sorte de fil rouge désormais) et un scénario en partie prévisible (mais pas par le roi humain, cf son qualificatif), une fin noire, prometteuse et cynique vient clore une histoire respectueuse de l’ordre et profondément glaçante. La série est relancée, espérons que l’avis des lecteurs permettra son retour vers la dark fantasy et s’éloignera de la child fantasy (« les légendaires », non merci).Le 03/07/2022 à 08:41:51
Le roi Hugart a un comportement qui le pousse à des emportements violents d’une rare brutalité. Il s’est permis de défier une fois de trop le roi Rylantas, son cousin, avec qui il était en conflit depuis la fin de la Guerre des Goules. Résultat ? Rylantas a envahi les terres de Hugart et décimé ses troupes. Il détient maintenant la cité et il ne reste au souverain déchu qu’une petite force d’environ deux cents hommes, dont des blessés, trainant dans les eaux putrides d’un marais où les maladies sont légion et les bestioles fort peu sympathiques. Le roi Hugart suit sa nécromancienne qui lui a parlé d’une forteresse abandonnée dans ce territoire hostile. Que va-t-il y trouver ? Critique : Vous aimez la chair fraîche ? Alors, là avec des nécromanciens dans la partie, vous êtes plutôt mal tombés, à moins que vous ne soyez une entité abominable venue d’une autre dimension pour avaler les âmes de tout ce qui vit, à l’exception des mages, trop indigestes à son goût ! Pour rappel, les mages ont subi un sort qui les oblige à servir le roi, quel qu’il soit, brute sanguinaire, lâche, traître… En clair, les mages sont les jouets des souverains qui les obligent souvent à accomplir des actes qui les débectent. Comment pourraient-ils échapper à leur sort ? Je n’aime guère la magie dans la médiéval fantastique, surtout lorsqu’elle est toute puissante. Cependant, dans ce récit, la fin de l’histoire justifie les moyens et semble ouvrir de nouvelles perspectives pour les mages. En cela, Sylvain Cordurier m’a épaté ! Le bougre sait vraiment bien y faire pour surprendre le lecteur de la plus improbable des façons ! Les dessins de Vladimir Krstic, dit Laci, sont à la hauteur du niveau très élevé de la collection du monde d’Aquilon. J. Nanjan aux couleurs contribue à rendre les atmosphères pesantes et angoissantes qui conviennent à ce récit.BDGest 2014 - Tous droits réservés