Très souvent, on parle de cette série comme ceci : « Yosuke Kobayashi est un brillant profiler de la police de Tokyo. Un jour son existence s’écroule car il vient de recevoir le tronc de sa petite amie dans un carton. Fou de rage, il traque le meurtrier puis au moment de le tuer une autre personnalité apparaît et tue le meurtrier de sang-froid. »
Tout en mettant l’eau à la bouche, on voit à quel genre de série on a à faire rapidement, sauf qu’il est bien plus enthousiasment de la voir comme ceci.
Une société humainement en crise ( heureusement le Japon n’est pas la seule ! !) par l’aval de son gouvernement ( éloge de l’ultra-sécuritarisme !) créée un programme : une sorte de bidouillage génétique. Mais comme les déterminismes humains sont à courtes échéances : l’un des projets par en couille complète, un massacre prend jour, et l’un des trois rescapé s‘accapare les personnalités des morts, et bridera tous les nouveaux projets de perfectionnement. ( Ils ont tous un code barre, ou quelque chose d’écrit dans le blanc de l’œil !)
Résultat, ça créée de merveilleux petit sadique ! ! !
Le Mythe de Lucy Monostone ne servant qu’en tant que référent, signe, code d’un accroissement de puissance par le reve du sujet.
Un panurgisme psychanalytique qui éveille au meurtre ! ! !
On nage, en fait, en pleine « science fiction » sans conception supérieure, ni fanatisme identitaire.
Au final, le lecteur se bidonne à mort s’il ( ou elle !) est capable de saisir l’intelligence fanfaronne du titre.
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