Résumé: Une nouvelle folle aventure de Lucie et sa licorne !
Lucie et sa licorne Rosemarie de Céleste Museau reviennent dans un univers toujours aussi tendre et drôle. En plus de devoir gérer l’école et les vacances d’hiver, le duo combat leur propre méchant : sa camarade de classe Dakota. Lucie rentre en compétition avec elle pour obtenir le rôle de « Lisa Ladybug » dans leur prochaine pièce de théâtre. Peut-être qu’avoir une meilleure amie pour licorne va l’aider dans sa tâche !
L
ucy continue de vivre un quotidien sans histoires… Si ce n’est que sa meilleure amie est une licorne. Et quelle créature ! Rosemarie a un sacré caractère : drôle, narcissique, elle est aussi attachante qu’exaspérante. Dans cette suite, Lucy compte bien participer à la pièce de théâtre de l’école ; elle se fait un nouveau camarade et est également conviée à une fête exceptionnelle !
Après une poignée de pages pour rappel du premier opus, ce second tome retrouve la même structure : des strips formant une trame sont entrecoupés d'épisodes plus indépendants. D’une part, la mécanique imprime un rythme à l’ensemble, une respiration ; un choix intéressant car dans ce genre, la lecture d’une traite dessert parfois le contenu. De plus, le jeune public peu habitué à ce format de bande dessinée volumineuse y trouvera également son compte. Dans ce sens, les planches souvent composées d’un gaufrier de quatre cases, au dessin rond et aux couleurs vives, sont particulièrement faciles à lire. D’autre part, le procédé donne régulièrement le sentiment de passer du coq à l’âne, au risque de déstabiliser les lecteurs et lectrices.
Dana Simpson utilise des stéréotypes des goûts féminins tels que la licorne, le rose, le violet… Pour en prendre le contre-pied : l’héroïne est une enfant comme les autres, qui n’a pas oublié d’être futée et ne saurait en aucun cas être réduite à un personnage insipide de petite fille modèle. Tout comme Rosemarie, qui est coquette et précieuse, mais aussi sarcastique et fait montre d’autodérision.
Lucy et sa licorne : Comme sur des roulettes confirme que la série, qui semble estampillée « pour fille » de prime abord, appelle un lectorat plus large et constitue un sympathique recueil de strips divertissant, plein d’esprit, un brin railleur.