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863 à Kyoto. Sur l'idée que le shogunat serait infidèle à l'Empereur, les hommes de Chôshû et Doshû s'en prennent volontairement aux habitants depuis des années.
Bien des courageux tentent de se dresser face à eux, avant de perdre la vie sous la lame de leurs sabres. Le Shinsengumi, voué à l'Empire, prend part au combat en soutenant le fief d'Aizu. Rapidement alerté que l'objectif de leur propre chef n'est pas la sauvegarde du Shogun, ni l'indépendance du pays, la crise interne croît.
Encore un auteur marqué par le cultissime shinsengumi, et qui voue sa plume à aborder le sujet d'une nouvelle façon. Moins riche en action que le formidable Kenshin le vagabond, moins performant dans son mélange de drame et de comédie que le récent Peacemaker, Le Loup de Hinata a bien dû mal à proposer véritablement une quelconque touche d'originalité interressante.
Trop axé sur la discussion sans qu'elle s'avère prenante, et ne proposant que trop peu de scènes de combats, ce premier volume ennuira grandement le lecteur habitué aux titres cités plus haut. Et si encore le ton se voulait sérieux et historique ! Les blagues ne font pas rire, et le contexte historique est à peine rappelé.
Ce n'est malheureusement pas le dessin qui rééquilibrera la balance, puisque le coup de crayon s'avère des plus sommaires, avec des personnages peu détaillés. Les décors eux sont simplistes ou absents, ce qui donne tout au long une impression étrange et peu appréciable de vide autour des protagonistes.
Aborder un sujet maintes et maintes fois adapté est difficile, et cette saga en est la preuve avec un premier volume décevant.