Info édition : marqué 1ère edition
4 planches en fin d'album du guide de Lock
Résumé: Les Langorytes, créatures dangereuses et effrayantes sont sur le point d'envahir Lock et de détruire tout ce qui existe.
Alors que peu de gens semblent s'en soucier, Noé, lui, cherche de l'aide pour les contrer et pour contrer Nepharius du même coup...
Car Noé le connaît bien... bien plus qu'il n'y parait...
L
ock, le monde original et cohérent imaginé par la jeune suissesse Valp, lève enfin le voile sur ses derniers mystères dans ce tome de conclusion !
La race humaine est condamnée ! Népharius, le Maître des Portes, en a décidé ainsi en pactisant avec les Langorytes, des créatures dangereuses et effrayantes sur le point d'envahir Lock et de détruire tout ce qui existe. Noé, qui leur a échappé de peu grâce au pouvoir macabre d'Eve, cherche alors de l'aide pour les contrer, mais ses déclarations ne semblent pas alerter la population. L'instant fatidique approche pourtant...
Pour achever une aventure riche en rebondissements, rien de tel que des révélations capitales sous forme de flash-backs et d'un ennemi en surnombre. C'est le cas avec Langorytes dans lequel l'action est omniprésente et entrecoupée de preuves d'amour et/ou d'amitié héroïques. De fait, on regrettera un découpage peu judicieux rendant les scènes de bataille quelque peu confuses, mais surtout la mise à l'écart des seconds rôles de ce final. En effet, tout juste apparaissent-ils pour un épilogue sans réelle surprise et suscitant de nouvelles questions qui ne trouveront, a priori, pas de réponses. Néanmoins, le dénouement de l'intrigue reste satisfaisant et quitter ce monde fascinant ne se fait pas sans regret.
Graphiquement la déception est de mise. Bien que la qualité du dessin n'ait cessé de décliner depuis le tome 3, les couleurs directes associées à un trait original conféraient à l'ensemble un charme certain. Malheureusement, si le style graphique de Valp rappelle toujours celui d'Atlantide, l'Empire Perdu (long métrage animé des studios Disney), la mise en couleurs n'est plus assurée par la dessinatrice. À présent informatisées et saturées, elles s'harmonisent peu avec le reste. De plus, là où la gouache et l'aquarelle tendaient à masquer les trop nombreuses erreurs graphiques dans les précédents volets, l'outil informatique a plutôt tendance à les mettre en évidence ! Ajoutez à cela un manque évident de soin apporté aux décors, habituel point fort de la série, pour que le sentiment de bâclage naisse dans l'esprit du lecteur. Dommage...
Langorytes est donc un album riche en action et dense en révélations, mais desservi par une réalisation décevante. Constat amer en guise de conclusion, Lock reste tout de même une série à découvrir pour son univers.