Résumé: La lune a bien sa face cachée. Alors pourquoi pas Wonderland ? Les amis d'Alice sont à présent plongés dans un monde ressemblant à la réalité. Ils doivent y trouver le dernier héros qui les aidera à la sortir de son coma. En loccurrence, il sagit de Carmina Red, une chasseuse de démons au goût prononcé pour le latex. Ils vont alors devoir convaincre la romancière Charlaine K. Hamilton décrire la suite des aventures de son héroïne imaginaire ! Car lécrivain a un don : ce quelle écrit le jour devient réel la nuit quand elle sendort...Voici le troisième et dernier tome de laventure délirante de Little Alice in Wonderland ! Au menu : 70 pages de zombies comme sil en pleuvait, un psychiatre fou qui rêve de tentaculer le monde, un chapelier et ses deux acolytes rappeurs, et plein de reines de cur, toutes plus effroyables les unes que les autres. Même le grand Cthurlhuthuthu sera de la partie ! Bref, une conclusion épique menée tambours battants, pleine de bruit, de fureur, mais surtout dhumour.
P
auvre Alice qui cauchemarde et précipite l’avènement de la dame de Pique, sœur de la dame de Cœur, elle-même sosie de Laureen Decker (à moins que ce ne soit l’inverse…) éditrice de Charlaine J-Hamilton dont les écrits sont une véritable prophétie à Wonderland… Comprenne qui pourra !
Initiés de manière tonitruante avec Run, rabbit, run, en septembre 2012, les déboires oniriques d’Alice avaient connu un petit coup de mou avec Tango baïonnette, la faute à une date de sortie hasardeuse (en juin…) et à un léger défaut dans l’encrage qui donnait à l’ensemble une consistance pour le moins particulière. De prometteuse, la série vire à l’unsuccess-story et les cinq volumes prévus initialement se voient ramenés à un modeste triptyque. Là où il aurait fallu un quintet de héros pour sauver Alice, un simple trio devra suffire !
À l’image des deux volets précédents Living dead night fever ne fait pas dans la dentelle et la demi-mesure. Toutefois, profusion de biens nuit parfois et, même si le scénario, par une habile pirouette, permet une conclusion qui se tienne, il y a trop de choses dans le délire visuel de Franck Tacito. Le foisonnement tient parfois à la confusion… à l’instar de ces solos de guitares où les envolées lyriques virent à la cacophonie. À l’évidence, il faut un minimum de temps et de disponibilité intellectuelle pour se plonger dans le monde graphique et narratif de l'auteur dont le minimalisme n’est pas la qualité première. Quoi qu’il en soit, et malgré les avis tranchés que suscitent ces trois albums, il faut souligner le travail réalisé : certaines planches (pour ne pas dire toutes) sont, à elles seules, plus riches que nombre de parutions entières actuelles.
Alice s’en retourne donc au pays des merveilles sur le regret doux-amer de ne pas avoir été jusqu’au bout de ses rêves.
Les avis
Sweethy
Le 29/04/2024 à 09:30:14
Je viens de terminer le troisième et le dernier tome de la série. Les pages m'ont semblé d'être d'une longueur interminable.
Il m'a été difficile de terminer cette bande dessinée.
Pour moi, j'ai trouvé que le scénario n'était pas du tout bien élaboré.
Cette histoire sans queue ni tête m'a ennuyé.
Tout comme pour le précédent, la note est spécifiquement attribuée au graphisme.
jmarcv
Le 08/09/2015 à 20:05:03
scénario déjanté, dessin déjanté et colorisation aussi.
Une histoire un peu trop délirante pour moi mais avec des dessins qui ne laissent pas insensible et qui vous emmène jusqu'à la fin de l'histoire.
Un album à découvrir absolument.