Info édition : Les couvertures des trois tomes figurent au 4e plat.
Résumé: Le nouvel album cru et flamboyant d'une jeune auteure iconoclaste Rome, 1er siècle avant JC. Tandis que la peste guette la Ville Éternelle, les notables s'enivrent d'orgies où ils consomment tout ce qui leur passe à portée de main. Léa, dite La Lionne, est une courtisane. Pour Egnatius, son propriétaire, elle est une source de prospérité : après un coup d'œil ou un coup de rein, les hommes deviennent prêts à tout pour la posséder. Catulle le poète, Rufus le Grec, Samuel le Juif, tous sont tombés dans ses rets, et souffrent du fait que la belle soit déjà louée pour un an à l'obèse consul Publius Afranius. Quand celui-ci tombe raide mort, les amants de la Lionne aimeraient pouvoir se réjouir de la voir libérée de son engagement ! Ils déchantent vite en la voyant traverser la ville, emprisonnée, accusée du meurtre du consul... Après L'Île au poulailler, diptyque sélectionné à Angoulême et plébiscité par la critique, Laureline Mattiusi nous offre son regard sur la Rome antique, des ruelles sordides de Subure au luxueuses pentes de l'Aventin. Un premier tome plein de verve, de gouaille et de désir, à l'image de sa provocante héroïne.
Le synopsis de cette nouvelle trilogie antique : alors que la peste sévit à Rome au 1er siècle avant JC, une courtisane est accusée du meurtre du consul. Nous sommes entraînés dans les bas fond de Rome où la luxure règne en maître dans une atmosphère fébrile entre baiser, boire et mourir.
C'est beaucoup trop cru pour moi car la grâce n'existe pas et ce n'est pas vraiment au service du récit qui aurait pu s'en passer. C'est libidineux et névrosé à souhait ! Bref, il faut le vouloir et s’infliger ce dévergondage !
Par ailleurs, les dessins minimalistes ne contribuent pas à nous montrer de la beauté et de la sensualité. C'est un style graphique que je n'avais déjà pas trop apprécié dans « L'île au poulailler » de la même dessinatrice.
En point positif, l'album se dévore vite grâce à une narration et une mise en image efficace. Cela peut sans doute plaire aux amateurs du genre. En ce qui me concerne, ce n'est pas mon style bien que j'aime parfois sortir des sentiers battus.
En effet, cette œuvre est d'une réelle vulgarité sans nom même si le contexte est celui d'un univers en pleine décadence. Le souci vient également du scénario qui part dans tous les sens.
Perso, je préfère vous déconseiller ce titre qui n'est pas une bonne pioche. Cependant, les plus téméraires pourront sans doute le découvrir.