Le 01/09/2020 à 12:45:09
C'est un titre que je voulais lire depuis que j'avais découvert cet auteur. Il m'a fallu beaucoup de patience pour tomber dessus. L'attente en valait la peine ... Like a steak machine met en évidence sur une seule page des chansons des années 80 et 90 qui rappelaient des souvenirs marrants à l'auteur. On a droit à un panel assez élargi de genre musical partant du rock, de la dance, du pop ou du reggae. Les chansons choisies sont assez emblématiques d'une époque aujourd'hui révolue et qui a marqué l'enfance des trentenaires. Il est rare que je puisse avoir une même communion d'esprit avec un auteur qui a su bien cerner ces fameuses années 80. De toute façon, je l'ai déjà dit : il possède un humour inimitable à mille lieues de séries comme Le Génie des alpages ou Le Chat qui n'arrivent pas à me faire décrocher le moindre sourire. Là, c'est tout le contraire. C'est mon trip! Une bd résolument moderne bien que tournée vers le passé. Il faut le faire! Il y a un passage où je me suis totalement reconnu. L'auteur aime la chanson populaire. Cela part de Depeche Mode en passant par Elsa ou Glenn Medeiros (eh oui!) ou David Bowie. Il est vrai qu'à l'époque, dans les cours de récréations, tout ce qui était connu était synonyme de musique commerciale et était banni. Pour être respecté, voire admiré, il fallait écouter des trucs que personne ne connaissait et moins c'était connu, plus on grimpait dans l'échelle de la respectabilité et de la soi-disant oreille musicale. Bref, il n'épargne personne et c'est plutôt joliment mis en image. Je me rappelle pour ma part que j'avais découvert la toute jeune Céline Dion ou encore Mylène Farmer à ses débuts et que j'aimais déjà beaucoup Madonna. Est-ce pour autant que j'aime aujourd'hui le chanteur préféré des français ? Ce n'est pas le cas ! Bref, il ne faut pas tirer de conclusion hâtive. Cependant, je considère que si un chanteur marche, c'est qu'il y a quelque chose qui fait quand même la différence (hors battage médiatique et coup de pub bien sûr). C'est un peu la même chose pour des séries de bande dessinée. Bien sûr, il y a toujours des succès justes et d'autres injustes ... La musique fait partie de mes autres passions. J'écoute toujours un CD parmi les 320 que je possède dans des genres d'ailleurs radicalement différents. Or ce one shot fait la part belle à cette universalité que j'aime. On pourra facilement se reconnaître pour peu qu'il y ait des valeurs communes. Maintenant, je suis toujours épaté que des jeunes de 12 ans se mettent à écouter du Brassens ou Edith Piaf ou encore Brel. Moi, même à mon âge, ce n'est pas dans les sonorités de mon époque. Je préfère alors écouter du Cabrel. Je respecte mais ce n'est pas pour moi. Je sais que cette pensée ne sera pas partagée mais j'assume mes choix. Tout ça pour dire que je suis heureux de voir qu'une partie de ma pensée sur le phénomène musical est quand même partagé. Une lecture qui mérite attention et oreille musicale.Le 22/04/2010 à 13:29:27
Hilarant ! On a tous des souvenirs similaires associés à une chanson. J'ai beaucoup ri et j'en ri encore à chaque relecture ! Une petite plongée dans les sons de notre adolescence qui fait du bien. Le fade out est tout simplement énorme !BDGest 2014 - Tous droits réservés