Le 15/09/2020 à 20:00:26
Rien ne va plus pour Léonard ! Pas la moindre invention en deux jours ! Il déprime ! Il lui manque quelque chose ! Mais quoi ? … EUREKA ! Il a trouvé ! Il lui manque un enfant ! « Peuh ! » me direz-vous ! « Il a déjà un gamin avec son espèce de disciple. Vu son âge mental, il devrait faire l’affaire ! » Et là, je dis STOP ! C’est quoi ce délire, ce « disciple-bashing » ? Non, mais c’est vrai quoi ! Pourquoi toujours s’en prendre à un être chétif et sans défense, au cerveau plus vide que le désert du Sahara ? Pourquoi tant de haine et de mépris pour celui qui subit les pires avanies pour permettre à son illustre maître de tester ses inventions, y compris les plus dangereuses ? Le disciple, parlons-en justement ! Mais c’est que c’est jaloux ces bestiaux-là ! Laissez-moi m’expliquer : noyée dans une pleine charretée de pétales de roses, surgit une petite fille. Son nom ? « Dégagedelàpetitepouilleuse » ! Un peu long peut-être ? Pourquoi pas Léonardine ? Ou Léonardinette ? Ou Léonarda ? Toujours est-il que notre bon et brave disciple n’apprécie pas cette arrivée subite qui semble un peu trop enchanter son Maître qui n’a plus d’yeux que pour la petiote ! Jalousie ! Jalousie, vous dis-je ! Allons-nous assister à un DRAME ??? Critique : Déjà le 48e album des léonarderies, avec un disciple toujours aussi malmené ! Si ce n’est davantage ! (Mais que fait la police ? Et les services sociaux ! … Ah, oui ! C’est juste ! Léonard ne les a pas encore inventés !) Toujours cet humour bon enfant et très visuel des Belges Turk et Zidrou. Les gags se suivent, et s’ils ne se ressemblent pas, le disciple continue de trinquer. La grande nouveauté, c’est l’apparition d’une petite-fille. Et quelle petite fille ! Le disciple a deux fois plus de raisons de se faire du mouron. Un album qui devrait plaire aux petits comme aux grands en qui sommeille encore un enfant.BDGest 2014 - Tous droits réservés