Info édition : Contient Lady Mechanika: The Lost Boys of West Abbey (2016) #1-2 et Lady Mechanika: La Dama De La Muerte (2016) #1-3.
Résumé: Les Garçons perdus de West Abbey : Lady Mechanika enquête sur la mort d’enfants « indésirables » à Mechanika City. Une affaire qui lui provoque de douloureuses visions. S’agit-il de souvenirs qui refont surface après tant d’années, ou de simples cauchemars ?
La Dama de la Muerte : Lady Mechanika part en voyage dans un petit village au Mexique au moment de la fête des morts. Mais les festivités deviennent littéralement mortelles lorsque survient un mythique démons des cavaliers de l’Apocalypse !
S
he’s back ! Celle qui devrait d’ici peu remplacer Super Jaimie dans le cœur des amoureux de bio-mécanique est de retour !
Joe Benitez, bien évidemment, mais également et encore Martin Montiel, M.M. Chen, Mike Garcia ou Michael Heisler, sans oublier Peter Steigerwald et Beth Sotelo : ils sont venus, ils sont tous là pour ces deux nouvelles graphiques de la divine égérie du steampunk.
En cette fin d’année, la Dama de la muerte retiendra plus particulièrement l’attention. Parue judicieusement à l'approche de Novembre, cet arc narratif fait écho à notre Toussaint nationale, les mariachis en plus, et trouve une étrange résonance en cette veille de Noël avec le Coco de Walt Disney. Quoiqu’il en soit, ce dernier opus est du meilleur cru et justifie la tournée promotionnelle et hexagonale de son démiurge créateur.
Sur le fond, les deux histoires voient le petit univers de la belle lady prothésée s’enrichir d’un nouveau coéquipier dans Les garçons perdus de West Abbey et, plus généralement, d’une profondeur psychologique qui relève des Complexes plutôt que de la logique binaire. Coloré, dense et luxuriant, foisonnant de détails, le dessin de Benitez et Montiel devient plus expressif et leur découpage donnera des migraines ophtalmiques aux plus fragiles tandis que le lettrage de Michael Heisler fera la joie des opticiens. Mélangeant légendes aztèques et tradition mexicaine tout en les saupoudrant de fantastique et de hors-la-loi sanguinaires, ce volet ne renie pas ses vieilles recettes, mais dégage un petit quelque chose qui l’inscrit dans la réalité du moment et laisse à croire que Joe Benitez y a mis du sien plus que de coutume.
Égale à elle-même Lady Mechanika propose un quatrième opus de ses aventures qui ravira les converti(e)s à sa cause et pourrait rallier quelques septiques qui découvriront dans la Dama de la muerte une expressivité des regards rare dans un Comic.