Info édition : Contient Lady Mechanika (2010) #4-5.
Bonus : 6 pages de présentation du tome 2 + 56 pages en deux chapitres + 4 pages de croquis sur la série + 10 pages du tome 3 + 22 pages de croquis et de couvertures + 8 pages de "Wraithborn"
Résumé: Elle est l'unique survivante d'une terrible expérience qui l'a laissée avec deux bras mécaniques. N'ayant aucun souvenir de sa captivité ou de son existence passée, elle s'est construit une nouvelle vie d'aventurière et de détective privée. Elle use de ses capacités uniques pour agir là où les autorités en sont incapables. Mais la quête de son passé perdu ne s'arrête jamais. Les journaux l'ont appelée : « Lady Mechanika » !Nouvelle pépite de Joe Benitez, Lady Mechanika raconte les chroniques d'une jeune héroïne forte mais tourmentée. Une véritable quête d'identité dans une Angleterre victorienne revisitée et très steampunk, où la magie et la superstition se confrontent aux découvertes scientifiques. Découvrez la fin de ce premier arc en deux tomes !
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in de l’arc dans lequel l’égérie de Joe Benitez retrouve Séraphina sans pour autant avoir de certitudes sur ses origines.
Si le scénario reste très classique dans sa trame générale, il sait cependant ménager ses effets (notamment dans son final) et donner du rythme comme de la consistance aux aventures de cette nouvelle héroïne biomécanique et de toute la galerie de personnages hauts en couleurs qui l’accompagnent. Tout en faisant la part belle aux costumes et aux accessoires de toute sorte, Joe Benitez livre encore une fois une partition d’une jolie richesse graphique. Il faut néanmoins remarquer que la densité des planches, comme leur mise en couleur ou le lettrage concourent à une relative saturation qui – même sur deux épisodes – rend la lecture parfois laborieuse. Le kitsch du steampunk trouverait-il là ses limites en matière de fluidité de lecture ?
Le premier opus compilant les trois premiers volets de l’arc, la question était de savoir ce que Glénat comics pouvoir mettre dans cette seconde parution sachant que Le mystère du corps mécanique comprend cinq épisodes ! Si le bonus constitue généralement la cerise sur le gâteau, force est de constater que l’éditeur grenoblois pousse le concept un peu loin. En guise de gâterie finale, quelques illustrations de Lady Mechanika par des dessinateurs US peuvent se concevoir, de même qu’une brève interview. Mais en rajouter, uniquement pour garnir la pagination, avec un second entretien et les previews du prochain arc et de Wraithborn (la future série de l’auteur) pourraient faire croire à d’aucuns que l’on se moque d’eux !
Les avis
sebastien01
Le 15/12/2019 à 22:34:44
Dans ce deuxième tome, le lecteur ne découvrira pas une nouvelle aventure de son héroïne déguisée façon steampunk mais uniquement la fin de l’aventure précédemment (Lady Mechanika 2010, #4-5).
Je ne reviendrai pas sur l’histoire en elle-même, je n’évoquerai que le travail d’édition honteux de Glénat. Lorsque l’éditeur a entamé en 2016 la publication du premier volet – intitulé Le mystère du corps mécanique –, celui-ci savait qu’il s’étalait sur cinq épisodes puisque sa publication était alors terminée en VO. Pourtant, Glénat a choisi de diviser artificiellement ces cinq épisodes en deux tomes et de les sortir à quatre mois d’intervalle. L’éditeur n’apporte aucune explication à ce choix, difficile en effet de justifier le fait de vendre une même histoire deux fois. Il est donc nécessaire de débourser 28 € pour les 132 planches constituant cette première aventure.
L’éditeur pourrait rétorquer que ce deuxième tome fourmille de bonus (48 pages tout de même). Or, le lecteur de comics paye avant tout pour des planches de bande dessinée et non pour toute autre forme de matériel. Les bonus que l’on retrouve habituellement en fin d’ouvrage ne doivent leur présence qu’au dernier cahier entamé qu’il faut intelligemment remplir et ne sont pas une manière artificielle de gonfler un livre. Or, dans ce deuxième tome, les bonus occupent une place comparable à celle de la bande dessinée. Pire, la nature de ces bonus interroge... Que viennent faire ici des extraits du troisième tome (10 pages) ou d’une autre série (8 pages) ? A court de pin-up, l’éditeur semble s’être reporté sur du matériel sans rapport avec l’aventure en question.
Si la démonstration de l’incompétence de Glénat n’était pas encore faite, il suffirait de prêter attention aux multiples éditions de ce deuxième tome pour s’en convaincre. Car, à défaut de savoir éditer correctement un comics, Glénat sait très exploiter un filon et Lady Mechanika en est le meilleur exemple. Il existe ainsi l’édition variante (voire des variantes A et des variantes B pour les derniers tomes), l’édition collector de 2016 (au doux prix de 29 € pour le même matériel, planches et bonus compris), une édition finalement pas si collector que ça puisque celle-ci ressort à l’identique en 2019.
La surexploitation de cette série aboutit aujourd’hui à un total de dix-huit éditions différentes (toutes ne sont pas encore répertoriées dans la bédéthèque). Tandis que d’autres séries du même éditeur n’iront même pas jusqu’à leur terme (voir l’interview donnée par celui-ci en mai 2019). Les lecteurs savent désormais quelle politique ils encouragent lorsqu’ils achètent un comics chez Glénat.
Scalparev
Le 12/12/2017 à 15:10:23
L'erreur des éditions Glénat est d'avoir fait du remplissage pour respecter le format de la série. Selon moi, il était plus logique de rassembler le chapitre pilote 0 "Le Démon de l'Allée du Diable" et les cinq chapitres "Le mystère du corps Mécanique" en un seul tome et de sortir un hors-série avec les croquis, les couvertures et les extraits présents dans ce tome 2.