Le 25/11/2025 à 12:48:19
J’ai retrouvé avec un immense plaisir Lady Mechanika dans ce deuxième tome, Révélations. L’univers steampunk continue de me captiver, mais l’histoire s’élargit cette fois à des voyages, des sociétés secrètes et des mystères antiques, donnant une vraie dimension épique à l’aventure. Pourtant, c’est toujours la quête d’identité de Lady Mechanika qui me touche le plus : ses blessures, son passé oublié et ses membres mécaniques la rendent à la fois forte et vulnérable, et je la trouve incroyablement attachante. L’intrigue de ce tome, centrée sur la tablette ancienne et les forces mystérieuses qui l’entourent, mêle habilement action, magie et suspense. Les nouveaux personnages, comme Winifred et l’archéologue, apportent de la profondeur aux relations de Lady Mechanika et enrichissent cette aventure spécifique, tout en s’inscrivant dans sa quête globale d’identité. Graphiquement, Joe Benitez continue de m’émerveiller : les décors, les costumes et les machines sont d’une richesse incroyable, et la palette de couleurs, plus variée que dans le premier tome, renforce mon immersion dans ce monde sombre et élégant. Pour moi, ce tome confirme que Lady Mechanika n’est pas qu’une héroïne d’action : son histoire explore la mémoire, l’identité et la frontière entre la chair et la machine, tout en offrant une aventure palpitante. J’ai adoré retrouver cet univers et cette héroïne, et ce tome m’a donné encore plus envie de poursuivre la série.Le 15/12/2019 à 22:34:44
Dans ce deuxième tome, le lecteur ne découvrira pas une nouvelle aventure de son héroïne déguisée façon steampunk mais uniquement la fin de l’aventure précédemment (Lady Mechanika 2010, #4-5). Je ne reviendrai pas sur l’histoire en elle-même, je n’évoquerai que le travail d’édition honteux de Glénat. Lorsque l’éditeur a entamé en 2016 la publication du premier volet – intitulé Le mystère du corps mécanique –, celui-ci savait qu’il s’étalait sur cinq épisodes puisque sa publication était alors terminée en VO. Pourtant, Glénat a choisi de diviser artificiellement ces cinq épisodes en deux tomes et de les sortir à quatre mois d’intervalle. L’éditeur n’apporte aucune explication à ce choix, difficile en effet de justifier le fait de vendre une même histoire deux fois. Il est donc nécessaire de débourser 28 € pour les 132 planches constituant cette première aventure. L’éditeur pourrait rétorquer que ce deuxième tome fourmille de bonus (48 pages tout de même). Or, le lecteur de comics paye avant tout pour des planches de bande dessinée et non pour toute autre forme de matériel. Les bonus que l’on retrouve habituellement en fin d’ouvrage ne doivent leur présence qu’au dernier cahier entamé qu’il faut intelligemment remplir et ne sont pas une manière artificielle de gonfler un livre. Or, dans ce deuxième tome, les bonus occupent une place comparable à celle de la bande dessinée. Pire, la nature de ces bonus interroge... Que viennent faire ici des extraits du troisième tome (10 pages) ou d’une autre série (8 pages) ? A court de pin-up, l’éditeur semble s’être reporté sur du matériel sans rapport avec l’aventure en question. Si la démonstration de l’incompétence de Glénat n’était pas encore faite, il suffirait de prêter attention aux multiples éditions de ce deuxième tome pour s’en convaincre. Car, à défaut de savoir éditer correctement un comics, Glénat sait très exploiter un filon et Lady Mechanika en est le meilleur exemple. Il existe ainsi l’édition variante (voire des variantes A et des variantes B pour les derniers tomes), l’édition collector de 2016 (au doux prix de 29 € pour le même matériel, planches et bonus compris), une édition finalement pas si collector que ça puisque celle-ci ressort à l’identique en 2019. La surexploitation de cette série aboutit aujourd’hui à un total de dix-huit éditions différentes (toutes ne sont pas encore répertoriées dans la bédéthèque). Tandis que d’autres séries du même éditeur n’iront même pas jusqu’à leur terme (voir l’interview donnée par celui-ci en mai 2019). Les lecteurs savent désormais quelle politique ils encouragent lorsqu’ils achètent un comics chez Glénat.Le 12/12/2017 à 15:10:23
L'erreur des éditions Glénat est d'avoir fait du remplissage pour respecter le format de la série. Selon moi, il était plus logique de rassembler le chapitre pilote 0 "Le Démon de l'Allée du Diable" et les cinq chapitres "Le mystère du corps Mécanique" en un seul tome et de sortir un hors-série avec les croquis, les couvertures et les extraits présents dans ce tome 2.BDGest 2014 - Tous droits réservés