Le 16/11/2020 à 10:11:15
L’auteur est un habitué de la science-fiction mais il n’a jamais réussi à inscrire une série ayant véritablement du succès si on excepte Le Complexe du chimpanzé et encore ! Ce n’est pas l’utilisation des images informatisées faisant office de dessin qui pose problème mais bel et bien le scénario souvent alambiqué. Pour son premier one-shot, cela se tient mais on regrettera juste le manque d’ambition. J’ai bien aimé la solitude et l’ambiance claustrophobie à bord de cette station spatiale. Il y avait un côté à la Hal de l’odyssée de l’espace. Cependant, le final révèlera autre chose de bien plus basique. Fort heureusement, le style d’écriture est assez simple ce qui rend assez de fluidité au récit. On nous abreuve souvent de terme barbare dans les récits de science-fiction : l’auteur nous évitera cet écueil. Au final, c’est sympathique mais pas révolutionnaire.Le 10/05/2013 à 06:05:46
Franchement, je mets 1 pour le scénario mais le dessin... pouah ! Pas vraiment du dessin d'ailleurs ! J'avais juste l'impression de voir, pour les personnages, des décalcomanies collées sur des décors informatisés. Et pourtant, j'aime certains albums réalisés uniquement par ordinateur, mais là, non, vraiment, je trouve que c'est vraiment mal fait et ça ne me donne pas envie de m'attarder sur chaque case.Le 27/03/2013 à 19:04:17
Cet album one shot de Ponzio m'a très agréablement surpris. J'aime le dessin que fait ponzio comme sur le protocole pélican ou le complexe du Chimpanze, qui est un dessin hyper-réaliste avec un gros travail sur les clair-obscurs. Il a a dessiné aussi le dernier tome de l'ordre de Cicéron dans un style proche de Paul Gillon. Quand je compare au dessin de Kybrilon, je me dis réellement que ce type est plein de ressources et de talents.C'est une oeuvre à caractère expérimental assez innovante. Le graphisme est vraiment somptueux, extraordinaire: les couleurs sont vraiment très belles, les clairs obscurs sont vraiment très bien exécutés pour rendre l'atmosphère de huis clos de la station orbitale. Les décors de la station, les navettes sont particulièrement bien exécutés. Bien entendu, les personnages ressemblent beaucoup à des avatars informatiques, mais les personnages sont très expressifs, et les mouvements ne sont pas aussi rigides que l'on pourrait le penser. La mise en scène est aussi très bonne. Pour un one shot de 48 planches, l'histoire est vraiment très intéressante. C'est l'histoire d'un membre d'équipage qui se fait prendre au ^piège d'une station destinée à l'abandon, par un mistérieux personnage aux motivations troubles. Il s'instaure alors un jeu du chat et de la Souris, un jeu des questions et des réponses, un jeu des devinettes: vérités ou mensonges ? La fin est vraiment cynique, c'est pour cela que j'adore le scénario. Les motivations psychologiques de la séquestration auraient mérité d'être approfondies. Mais c'est un one shot, non un dyptique. Je conseille au lecteur de lire en gardant cela à l'esprit. Cette oeuvre est vraiment extraordinaire. Pour 48 planches, j'ai vraiment eu une grande dose de satisfaction à la lecture. Je la recommande donc, en plus on peut l'avoir à pas cher. Je pense vraiment que les meilleures oeuvres ne sont pas les plus longues ou les plus populaires. pour moi, c'est un indispensable de la science fiction.Le 17/12/2005 à 20:36:43
Malgrès un graphisme assez déroutant qui demande un petit moment d'adaptation, cet album n'est finalement pas si mal que ça. En effet L'intrigue est bien construite même si certains points auraient mérités d'être davantage développé mais dans un one shot il faut savoir aller à l'essentiel. L'athmosphère lourde et oppressante est plutôt bien rendue.BDGest 2014 - Tous droits réservés