Résumé: Durant le vol pour la planète des Dakoïdes, Skullface profite de l’isolement forcé de Dragan pour dévoiler aux pilotes qui les escortent sa rencontre avec le jeune Lieutenant de l’époque. Mensonges et vérités, coups de gueule et éclats de rire, Skullface ne ménage pas Dragan en révélant les ratés de son ami sous le charme de la pulpeuse Capitaine Roberts. Quel rapport avec la paix entre les Humains et les Amazones ? Vous le découvrirez aussi en lisant L’île des amantes religieuses !
A
l'aube de la bataille de la planète Dakoïd (et accessoirement du tome 1 de la série mère), Skullface et Dragan Preko reviennent sur l'histoire de leur rencontre. Une mission spéciale en pleine jungle peuplée de dévoreuses d'hommes, de pirates esclavagistes et c'est parti pour une tranche de rigolade et d'actions entre futures potes et belles pépés.
Héroïne siliconée, chute téléphonée, blagues graveleuses et potaches, rien de bien extraordinaire au programme pour ce onzième titre de Kookaburra Universe. L'intrigue à l'épaisseur d'un ticket de métro n'est pas trompeuse : l'objectif est le divertissement sans activité neuronale intense. Pari réussi de ce côté-là, inutile de se poser trop de questions quant à l'existentialisme du mâle sévèrement burné face à une horde féminine de cannibales lubriques. Seul problème, le rire n'est pas toujours au rendez-vous. Des jeux de mots au raz du gazon (Capitaine Roberts comme patronyme d'officier aux fortes protubérances mammaires !), aux situations aussi cocasses que celles d'un gendarme en goguette à St Tropez, en passant par la course poursuite improbable, rien ne nous est épargné. L'essentiel est sans doute ailleurs… Dans une lecture légère et sans souci donc.
Réplique de l'Atlantis, le vaisseau d'Albator, pirates sauvagement inspirés du capitaine Crochet et de son faire valoir M. Mouche (un transfert de crochet de l'un vers l'autre ne suffit pas à transformer les personnages), les clins d'œil (pompage total ?) sont nombreux. Une réminiscence de jeunesse ou une nostalgie profonde teintée de facilité, allez savoir. Il n'en est pas moins vrai que le graphisme ne brille pas par son originalité. Très lisible, limite caricatural dans certaines expressions des protagonistes, le dessin colle à l'ambiance voulue et s'intègre assez aisément dans la série constituée de one shot d'auteurs différents.
Une bande dessinée à lire les doigts de pieds en éventail et l'esprit dégagé de toutes contingences spirituelles.
Lire les chroniques d'autres tomes de la série :
Tome 2 : Taman Kha
Tome 4 : Skullface
Tome 5 : Les larmes de Gosharad
Tome 7 : Le sourire de Myra
Tome 8 : Le dernier vol de l'enclume
Tome 9 : Le lamentin noir
Les avis
Erik67
Le 16/02/2021 à 08:23:53
Le Tome 11 apporte un vent d'humour et de fraîcheur sur une série qui devenait de plus en plus noire. A noter qu’il se situe juste avant le tome 1 de la série mère Kookaburra ce qui en fait une vraie curiosité.
On va passer un bon moment de détente pour des aventures tout à fait exotiques avec des scènes plutôt cocasses et sexy ! On remarquera également une excellente mise en scène scénaristique parsemé de clin d’œil les plus divers (à Albator entre autre).
Certes, c'est un album qui fera la part belle aux fortes poitrines comme en témoigne la couverture mais on ne va pas se plaindre et hurler avec les loups.
Au final, un très bon cocktail d'aventure et d'humour.