Kogaratsu doit escorter un namban (blanc) venu au Japon pour y peindre la
guerre. Cet album aurait put être génial, mais il s'avère au final assez
décevant.
Le peintre Remigius Tafelberg est en lui-même tellement grotesque et
caricatural en tous points (a-t-on déjà vu une telle coiffure?) qu'il nuit
terriblement à l'ensemble de l'album. La manière dont Bosse développe son
histoire et surtout ses dialogues sont eux aussi bien en déça de ce qu'il est
capable de faire habituellement à mon sens.
Reste malgré tout encore et toujours de magnifiques dessins, et une intrigues
parallèle plutôt réussit (un duo de déserteur assez sympathique qui veut à tout
prix dérober les "richesses" de Remijiu-San).
Bref, un album qui en a ethousiasmé plus d'un qui ne m'a pas particulièrement
emballé.
monsieur burp
Le 21/11/2007 à 21:17:58
Michetz est peut être le seul déssinateur à dessiner ses asiatiques d'un trait très japonais. Oui, le trait est là. Très grande maitrise du dessin.
L'album nous raconte la rencontre entre un ronin et un peintre hollandais dans un Japon ravagé par la guerre. De nombreuses péripéties les feront parcourir ce pays tourmenté.
Deux personnages opposés qui se trouveront dans un but inaccessible, l'un à la recherche d'un maître perdu, l'autre à la recherche du "rouge ultime".
Du pur bonheur