Résumé: À New York, douze dhizis ancestraux, supposés morts depuis bien longtemps, refont surface. Ces « Oubliés » n'envisage pas un instant une possible cohabitation avec les autres. Ange n'a d'autre choix que de réunir ses co-équipiers pour les préparer à l'affrontement... La guerre des dhizis peut commencer !
A
nge a rencontré un homme étrange auquel il ne sait s’il peut accorder sa confiance. Inquiet, il choisit de se séparer des partenaires avec lesquels il partage ses différents Dizhis. Cependant il ignore que ses appréhensions sont fondées. Les douze totems du zodiaque ont été précédés par douze Dizhis oubliés. Or ceux-ci ne sont pas morts. Ils semblent vouloir revenir aux affaires et ils s’intéressent beaucoup au jeune homme. De plus, le buffle et le coq sont en train de conclure une alliance pour le faire sortir de sa retraite et s’emparer de tous ses pouvoirs.
Dans l’épisode précédent, le héros d’Antoine Ozanam semblait s’assagir, avec l’expérience bien sûr et surtout, en trouvant des compagnons pour partager tous les totems qu’il avait acquis. Mais on n’écrit pas une saga avec un personnage qui se met au vert. Les prémices d’une tempête à venir existaient, maintenant, l'orage monte effectivement. Contre sa volonté, le jeune homme se voit à nouveau précipité dans la violence et une guerre de Dizhis d’une ampleur qui le dépasse totalement.
Alors que l’idée de base paraît toujours aussi légère, le scénariste continue de faire preuve d’imagination afin de créer un univers cohérent, piochant dans les références des super-héros et propose une aventure plus que jamais trépidante. Ange est un protagoniste qui possède tout ce qu’il faut d’esprit chevaleresque, de détermination, de fausses certitudes, de colère et de contradictions pour séduire. Le rythme est parfaitement géré et la dose de spectacle fournie possède tout ce qu'il faut pour accrocher le lecteur. La partition graphique – mixte de franco-belge, manga et comics – de Joël Jurion est tout aussi enthousiasmante et pleine de vitalité et laisse transparaître une grande maîtrise.
Ce sixième opus d’une série ciblant d'abord les adolescents – mais qui pourra séduire tous ceux qui ont envie d’une bonne « bd pop-corn » - confirme que les auteurs ont encore plein de choses à offrir et qu’il n’y a aucune raison de s’arrêter en si bon chemin.