Résumé: Franck est considéré comme un des plus grands architectes de son temps. Rongé par la culpabilité suite à un terrible accident sur l'un de ses chantiers, il rêve de tout plaquer. Devant l'insistance de ses partenaires et commanditaires, il se rend tout de même au Japon pour participer à un important concours dont il se sait déjà le vainqueur programmé... A peine a-t-il posé le pied au Pays du soleil levant que le voici pris en charge, dorloté voire manipulé... Franck ne croit plus en ce projet pour lequel on l'a fait venir ni à plus rien de ce qu'il a fait jusqu'ici. Dans un Japon qu'il découvre pas à pas, Franck suit une sorte de voyage initiatique... Mais on ne se dérobe pas impunément à la gloire qui vous est promise... Quand un architecte est Lost in translation...
C'est ce que j'appelle une œuvre égocentrique à l'image de son héros Franck Olmet, un architecte un peu mégalo dont une de ses créations s'est écroulée dans l'une des monarchies du Golfe faisant beaucoup de morts parmi les ouvriers du chantier. Bien entendu, il déniera toute responsabilité en direct lors d'une interview à la TV. Il va faire l'objet de poursuite devant un tribunal. Bref, un long combat judiciaire l'attend.
Pour autant, il a besoin de faire un petit break sous la forme d'un voyage d'affaire au Japon où il va rencontrer une jolie guide qui ne le ménagera pas. On découvre un Japon très moderne tourné vers le futur. Il est question d'un prestigieux concours d'architecture à Osaka.
J'ai beaucoup aimé le graphisme qui fait très architectural avec des plans à tomber. Il y a la ligne claire mais également des lignes droites et une parfaite maîtrise de la couleur. L'esthétique sera de rigueur pour une lecture assez agréable.
Pour le reste, cela rester une œuvre introspective qui se terminera dans une forme de rédemption pour son principal protagoniste qui après avoir connu des succès a pu rencontrer un échec retentissant. L'essentiel est de toujours se relever.