Info édition : Contient The True Lives of the Fabulous Killjoys (2013) #1-6 et le récit "Dead Sattelites" publié initialement lors du FCBD 2013.
Noté "Première édition".
Sous la jaquette, couverture identique mise à part l'absence de code-barre au 4e plat.
En fin de recueil, sketchbook (13 pages), galerie de couvertures (11 pages) et postface des scénaristes.
Résumé: Il y a des années de cela, un terrible affrontement opposa le groupe des Killjoys à la méga corporation B. L. I.. Cette dernière, victorieuse, continua d'aliéner les populations, de combattre les libertés et de dessaisir les citoyens de leur individualité. Mais Girl, unique survivante des Killjoys, est bien décidée à reprendre le combat et à faire définitivement taire ce sombre pouvoir despotique.
L
es Killjoys sont morts pour défendre une enfant considérée comme la clé de la victoire finale. Disparue depuis plusieurs années, elle réapparaît et semble déterminée à jouer un rôle dans la tentative de révolution que Val et ses compagnons, décidés à prendre la relève des héros disparus, souhaitent mener. Mais rien n’est simple : l’adolescente ignore ce qui la rend si importante et B.L.I., l’ennemi, dispose de nouvelles informations sur les agissements de la rébellion.
Le dernier disque du groupe My Chemical Romance racontait le combat des Killjoys contre une société autoritaire œuvrant à la privation des libertés individuelles, pour le bien du peuple bien entendu. L’album se concluait par la mort des jeunes rebelles (et la séparation du groupe). L’ex-chanteur et leader, Gerard Way, également scénariste de Umbrella Academy, propose une suite à son concept musical, aidé par Shaun Simon. Malgré un contexte plutôt attractif, cette œuvre se révèle rapidement sans intérêt. L’univers et les nombreuses références au passé ne sont pas développés, rendant difficile l’immersion. Les personnages se multiplient sans jamais être travaillés et gagner en charisme. Le résultat de tout cela est une narration compliquée, plate malgré les bonnes intentions et expédiant les affaires lors de l’emballage final auquel le lecteur risque d’accorder peu d’attention. C’est d’autant plus dommage que le dessin de Becky Cloonan est plutôt attrayant. Son trait aux contours épais est séduisant malgré le handicap d’un découpage pas toujours très inspiré.
Brouillon, chaotique et sans profondeur, Killjoys s’avère très décevant.