Info édition : Avec jaquette illustrée, , sens de lecture d'origine (droite vers gauche).
Résumé: Des disparitions en chaîne, des corps de lycéennes qui brûlent en pleine salle de cours, des êtres humains transformés en diamants… À chaque fois, ces affaires tragiques sont liées à l’apparition d’un labyrinthe surnaturel qui engloutit tout, et dont on ne peut en réchapper sans résoudre une énigme.
Lycéen plein d’entrain, Yûhei parvient à échapper in extremis à ce piège mortel grâce à l’aide de Saeko, une jeune fille dont la soeur a péri sous l’effet du labyrinthe. Tous deux mènent désormais une enquête à haut risque sur un certain "Maze", qui serait à l’origine du mal…
D
es lycéens transformés en diamants (les autorités ont préféré étouffer l’affaire), d’autres réduits en sable, des abeilles aux dards mortels… Que se passe-t-il donc à Kokoro ? Deux étudiants, Yûhei et la nouvelle Saeko, vont aussi goûter aux jeux morbides de « Maze », une entité mal attentionnée qui - visiblement - veut en découdre avec la jeunesse de la ville.
Annoncé comme un thriller noir inextricable, le premier tome de Killing Maze est pour l’instant plus incompréhensible que véritablement angoissant. Okada Shinichi est parti sur un récit de longue haleine et se limite à distiller très chichement ses explications. De plus, le peu qu’il daigne raconter se montre passablement incohérent. Entre des ellipses venues d’ailleurs et les passages obligés de tout bon seinen qui se respecte (ado troublé, petites culottes et humour de circonstance), la lecture demeure particulièrement laborieuse. Les scènes-chocs améliorent un peu la donne. Celles-ci sont parfaitement orchestrées, avec ce qu’il faut d’exagération et tumultes variés. Espérons que la suite des événements arrivera à donner un sens à ce nikujaga peu digeste dans l’état actuel des choses.
Le travail de Yamada J-Ta s'avère également être à l’unisson du scénario, confus et constamment surchargé. Cependant, malgré un découpage très osé et explosif, il parvient à garder une grande lisibilité à ses planches. La prouesse est à relever, car les différentes épreuves rencontrées par les deux héros ont certainement dû être difficile à mettre en images.
Finalement, très classique dans ses fondements, Killing Maze joue sur l’excès et l’inconnu pour surprendre, un peu trop malheureusement.