Résumé: Si Kasane est en passe de devenir tout ce qu'elle a toujours voulu être, Nogiku, la fille de la véritable Sukeyo Fuchi, vit séquestrée chez un père qui abuse d'elle. Jusqu'au jour où, poussée à bout, elle assassine le vieil homme...
Enfin libre, la jeune fille croise par hasard la route de Nina Tanzawa, l'étoile montante qui faisait l'admiration de son bourreau. Fascinée par le jeu de l'actrice, Nogiku se lie d'amitié avec elle, sans se douter qu'il s'agit de sa demi-soeur Kasane ! Cette relation pure et spontanée a des allures de rédemption pour chacune des deux femmes, mais sera-t-elle à l'épreuve de la vérité ?
Découvrez un conte cruel et vénéneux, dans lequel la puissance évocatrice du trait de Daruma Matsuura fait merveille ! Nominé en 2015 pour les prestigieux Taisho Awards, ainsi que pour le prix du manga Kodansha, Kasane - La Voleuse de visage ensorcelle et tient en haleine les lecteurs japonais depuis le début de sa publication
J’avoue que j’ai un peu moins accroché à ce tome.
Bon, on a un chapitre du passé du coach agent de comédienne. Soit, on sait d’où il vient et pourquoi il fait ça mais force est de reconnaître que la question ne se posait pas trop et que la réponse n’est pas palpitante…
Pour le reste, ça traîne en longueur avec un fond de déjà-vu.
Kadane s’arrange avec sa sœur, comme avec la précédente actrice, pour travailler une pièce et briller, comme précédemment, pendant que la sœur s’enfonce dans la discrétion comme la précédente actrice…
Et toutes les promesses du tome précédent, bien que régulièrement rappelée, tombe à l’eau…
La vengeance de la sœur était alléchante ; elle n’a pas avancé d’un iota à la fin de ce tome – pire, elle a reculé puisque ladite sœur, qui voulait que Kasane tombe et s’enfonce, aide Kasane à remonter la pente. Probablement pour la pousser dans les tréfonds ensuite mais outre que j’ai du mal à croire qu’elle accepte d’aider son « ennemie » pour ça, il aurait été plus simple de lui enfoncer la tête dans la vase quand elle n’allait pas bien en lui révélant deux ou trois trucs.
Bref, un petit sentiment de remplissage.