Résumé: À la veille de la réincarnation sur Terre de l'avatar de Nabu, Wesley Dodds, Sandman historique, perd la vie contre Mordru, sombre sorcier cherchant à assassiner les élus susceptibles d'accueillir l'esprit du Seigneur de l'Ordre. Face à cette nouvelle épreuve, Black Canary, Starman ou encore Hourman se joignent aux vétérans Alan Scott et Jay Garrick pour former la nouvelle incarnation de la Société de Justice. Hormis Mordru, la nouvelle équipe trouvera sur son chemin l'implacable Black Adam, le culte terroriste Kobra, et le manipulateur de réalité Extant. L'occasion pour les membres de cette nouvelle JSA de se rappeler les liens quasi familiaux qui firent de l'équipe l'une des plus soudées de l'histoire des héros des années 1940.
Ayant déjà les big book panini et les recueils US, j'ai hésité à prendre cette collection mais il y a peu j ai sauté le pas. Et j ai bien fait!
Je n avais pas lu la première mini JSA Returns avec tous les one shots.
C est une lecture classique mais bien menée comme le premier arc de l'ongoing.
Les articles bonus de James Robinson ou de Yan Graf remettent bien le contexte. C est un plaisir de lecture et on est pas encore arrivé au moment où la série décolle.
Je conseille!!!
Mindkiller
Le 24/04/2023 à 18:04:35
La JSA. Cette équipe de héros DC de l'âge d'or des comics à un parcours éditorial assez compliqué, d'autant plus avec la modernisation des héros lors de l'âge d'argent. Il y a eu quelques retours mais depuis Crisis on Infinite Earths les séries n'étaient pas notables... et il a fallu que James Robinson insiste auprès de DC pour que cette série revienne. Ce premier tome nous sert donc de tome inteoductif à qui sont ces personnages, quelque peu oubliés, à l'époque, qui compose cette équipe. Beaucoup de One shot sont présent donc et concernent tous un ou deux héros et nous permet donc de nous familiariser avec. Et ça marche bien. Les talents conjugués de Robinson et David S. Goyer permettent de (re)donner vie à des personnages aux caractères bien distincts. Que ce soit pour les anciens Alan Scott, Jay Garrick ou Ted Grant ou des nouveaux venus comme Al Pratt tous ont une personnalité différente. Et la notion d'héritage chère à DC est parfaitement mise en exergue avec la jeune génération (Courtney Whitmore en Star Spangled Kid, Ted Knight en Starman, Sanderson Hawkins en nouveau Sandman, ancien sidekick du premier...).
Ce tome est donc une belle entrée en matière avant la reprise du titre par Johns (au tome suivant) et avec une réécriture d'un ennemi qui le rend plus charismatique.
L'attente est donc satisfaite tant la qualité de ce titre est là. Bien que certains pourraient rechigner quant la teneur de ce tome (des One shot se passant pendant la seconde guerre mondiale principalement), on prend du plaisir à lire ces titres qui donnent l'impression de revivre cette période des comics.
Un tome fortement recommandé donc.