Le 09/06/2019 à 10:43:36
Après la succession d’affrontements basiques auxquels nous avons assisté dans les deux précédents tomes, la qualité du scénario de Geoff Johns remonte ici légèrement, surtout en ce qui concerne sa seconde partie (Justice League 2011, #30-39 et Justice League of America 2013, #14). Deux histoires sont au menu de ce T8. La première fait directement suite à Forever Evil et l’on retrouve Lex Luthor, auréolé de sa victoire contre le Syndicat du crime, qui demande son intégration parmi la Ligue de Justice. Une idée saugrenue qui laisse tout autant incrédule certains de ses membres que le lecteur et, si Luthor intègre bon gré mal gré ce cercle de super-héros, on devine déjà que ses bonnes intentions feront long feu... Si ce n’était déjà suffisant, le scénario aborde aussi le retour ennuyeux de la Doom Patrol ou l’arrivée de la nouvelle Green Lantern : Jessica Cruz. La seconde histoire est pour le coup bien plus simple mais aussi bien plus prenante. Le laboratoire de Luthor est attaqué par un mystérieux ennemi, le virus Amazo est libéré à cette occasion et les humains se transforment peu à peu en zombies développant des super-pouvoirs. Une partie de la Ligue est touchée et va affronter l’autre moitié tandis que Batman et Luthor tentent de trouver un sérum. On s’y bat tout du long bien évidemment mais on passe aussi beaucoup de temps à découvrir les motivations de Luthor et, enfin, cela fait du bien de se poser un instant et de développer sa personnalité. Et puis, il y a l’excellentissime Jason Fabok au dessin et il rapporte à lui seul une étoile supplémentaire à la note globale.BDGest 2014 - Tous droits réservés