Résumé: Le piège de l'assassin Fang se referme autour de Mamoru et Haruka. Le camouflage des drones du tueur empêche Mamoru de les détecter, leur blindage résiste à la lame émoussée de son Katana.
Pas de doute : la mort rôde. C'est en tout cas ce que suggère le don de prescience de Haruka.
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istés par le mystérieux Fang, Mamoru et Haruka tentent d’échapper à ses drones de combat tout en rejoignant le lieu où se trouve la grand-mère de la fillette. De leur côté, Igawa et Sierra entreprennent de contrecarrer les plans du tueur, l’un en le localisant et en brouillant les ondes qui lui permettent de contrôler ses machines, l’autre en se rendant sur place pour le neutraliser. Mais ce sont encore la technique au sabre de Mamoru et la préscience d’Haruka qui constituent les meilleurs atouts de l’équipe pour vaincre.
Ce tome 5 de Jusqu’à ce que la mort nous sépare est entièrement tourné vers le duel entre les talents du génial sabreur et de l’assassin Fang. Les coéquipiers du premier comme celle qu’il protège y font surtout office de faire-valoir malgré leur aide décisive. Et cela s’en ressent car l’intrigue s’en trouve réduite, tous les autres éléments mis en place précédemment se retrouvant d’un seul coup occultés par cette confrontation. Basée sur de l’action pure ainsi que sur le charisme des deux personnages qu’elle concerne, celle-ci s’avère ultra classique et s’achève de manière trop prévisible. L’intensité de l’épisode demeure relativement faible tandis que les difficultés rencontrées par Mamoru – son katana s’est émoussé sur le blindage des drones, ses lunettes ne permettent pas de bien les discerner, etc. – s’accumulent inutilement pour augmenter le suspense ou retarder l’issue. Heureusement que le dessin efficace de Double-S est là pour maintenir un intérêt vacillant et qu’on peut apprécier le détail de ses planches ainsi que ses cadrages très cinématographiques.
Voici un cinquième tome qui laisse une impression mitigée et fait redouter l’enlisement de la série dans une succession de duels sans doute attrayants pour certains, mais frustrants si l’histoire générale s’en trouve ralentie.