Résumé: Enfin débarrassée d'Ex Solid, Haruka reste sous la garde de Mamoru, mais retourne au collège. Toute l'équipe goûte à un calme précaire tandis que, tapis dans l'ombre, Fang, un assassin engagé pour tuer Mamoru, s'apprête à frapper...
L
a société Ex-Solid a été mise à mal, tant par le groupe « the Wall » et Mamoru que par les terroristes de l’organisation « Plunder » basée dans la république du Galboa. Haruka, la jeune fille qui peut voir l’avenir proche, n’est pas pour autant à l’abri. Depuis son lit d’hôpital, l’ambassadeur du Galboa au Japon a en effet lancé un limier insaisissable sur sa piste. Celui-ci est chargé d’éliminer Mamoru, de mettre la main sur l’adolescente et de récupérer la bio-puce découverte par l’escrimeur dans le laboratoire secret d’Ex-Solid. C’est donc dans un calme bien éphémère qu’Haruka retourne au collège sous la surveillance de Sierra, l’agent de Wall, et d’Igawa.
Avec ce tome 4, on passe d’un jeu du chat et de la souris à un autre. En effet, les tomes 1 à 3 offraient une course-poursuite à plusieurs niveaux et plusieurs intervenants, rendant parfois le scénario complexe par le nombre de groupes en présence et aux intérêts distincts. Dans ce nouveau volume, c’est un simple duel qui oppose Mamoru et Fang, cet assassin mystérieux engagé par l’ex-diplomate du Galboa. L’affrontement est spectaculaire, et ce, en grande partie à cause du nouvel armement utilisé, à savoir des drones de combat. Cependant, il demeure convenu et sans réelle surprise tant les forces des deux adversaires sont expréssément présentées comme équivalentes. Ce n’est donc pas du sabreur génial que le lecteur attendra un coup de théâtre, mais de deux autres personnages restés jusqu’ici, plus ou moins, dans son ombre : Igawa et Sierra. En outre, le graphisme de Double S. s’est quelque peu amélioré et colle parfaitement à une intrigue faisant la part belle à l’action.
Encore une fois, le lecteur ne boude pas son plaisir et trouve là un moment de divertissement tout à fait honorable. Espérons que la suite sera du même acabit et que l’essoufflement - principal écueil de ce genre d'histoires - ne se fera pas sentir.