Résumé: Comme on l'apprend dans le premier volume de la série, rien ne va plus dans l'univers créé par Juanalberto. Certains des peuples y vivant sont en conflit entre eux, notamment à cause des Inhibiteurs Photoniques, des êtres obsédés par la domination. Syprisse, une jeune fille appartenant au peuple nommé les Naturels, s'est associée à Limérius, un Néo-Oraliste, pour faire le voyage vers la dimension où habitent leur créateur Juanalberto et sa compagne Victoria. Dans le présent volume, Juanalberto apprend à Limérius quelques secrets au sujet de la musique et de la littérature, pendant que Syprisse, restée dans la salle à manger pour s'enivrer de prygnaf, reçoit la visite inattendue d'un jeune scientifique, Ian, qui se déplace à l'aide de sa dernière invention, un téléporteur. Dans la dimension "naturelle" de l'univers, Krapch l'Inhiphot essaye de trouver, auprès des Evolutifs Aléatoires, des alliés pour détrôner leur maître Juanalberto. Il va de surprise en surprise, car ces derniers non seulement se distinguent beaucoup de l'idéologie de Krapch, mais sont beaucoup plus avancés que les Inhiphots sur plusieurs domaines, y compris celui de la maîtrise du temps. Remarquant que sa maison est le lieu d'accueil de plusieurs personnages qui s'y sont invités (les mystérieux Hector et Paul s'ajoutent à cet ensemble), Juanalberto décide de tous les réunir dans une salle de conférences, où ils prendront place sur des tribunes... intelligentes! Un dernier tour de magie les amènera tous à un voyage qui constituera le sujet du prochain volume. On continue à philosopher, à se confronter à des mystères, à essayer de séduire, mais aussi à se chamailler... les créatures et leur créateur ont de la peine à trouver un terrain d'entente. Tout cela dans un univers haut en couleur, où le fantastique est monnaie courante. Bonus: le texte de ce troisième volume de Juanalberto Maître de l'Univers recèle plusieurs allusions à l'univers de Tintin.
Roosevelt est dans son meilleur comme son pire dans ce dernier opus.
Le pire d'abord: Roosevelt, par le biais du maitre et sa femme, explique la musique à un personnage qui n'en connaissait même pas l'existence. C'est beau mais c'est long. C'est professoral pour le personnage mais surtout pour le lecteur puisque l'auteur explique surtout au lecteur. Hélas Roosevelt est coutumier de ce genre de scène dans tous ses albums.
Le meilleur ensuite: Les décors flamboyant et baroques autant que simple et lumineux. Les personnages bien écrits et attachants. L'histoire, contrairement au second tome (heureusement!), reprend du coffre et de l'enjeu avec une pointe de suspens! Le fil narratif du premier tome sur les peuples crées par ce maitre canard de l'univers reprend et c'est tant mieux.
Ainsi donc Roosevelt fait du Roosevelt. il reste dans sa zone de confort et ne peut que plaire à ses aficionados. ça tombe bien...J'en suis.