Info édition : Noté "Première édition". Couverture avec rabats.
Résumé: David B. profite de ses déambulations italiennes pour donner chair à son imaginaire et rebondir sur un détail qui l'a marqué aux détours des ruelles de Trieste, de Bologne ou de Venise. Aussi, il met en scène des références précises un film, une lecture, un fait divers, de façon ludique, fantasmagorique ou réaliste. Ainsi, il nous livre le fruit de ses réflexions sur des villes, un pays, une culture qu'il affectionne.
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avid B. profite de ses déambulations italiennes pour donner corps à son imaginaire et noircir des carnets. Des carnets de « petits riens », oniriques et fantastiques évidemment. Chaque ruelle arpentée est ainsi l’occasion pour l’auteur de manifester son goût pour la littérature, le cinéma, les mythes et les légendes. A Trieste, la visite de la maison des chats lui évoque une nouvelle de Jean Ray qu’il va bientôt nourrir de créatures de cauchemar et abreuver de batailles homériques. Et tandis qu’il s’abandonne à l’entrelacs des quartiers de Venise, qu’il conte la geste de Daoud Ravid et l'érection d’une nouvelle Babel, sa pensée se fait plus sinueuse. A mesure qu’il convoque le rêve, qu’il flirte avec le symbolisme, qu’il questionne les rapports de l’autobiographie, du fictionnel, de la voix off, et les liens mystérieux qui les unissent, son imagination se fait plus vagabonde. Il y a, enfin, la tentation surréaliste, à l’ombre du livre de Nadeau ou d’un tableau de Magritte, mais aussi les jeux fantastiques, ceux de la nuit et des souterrains. Autant de thèmes récurrents pour un auteur qui confie savoir pourquoi il est né à minuit moins le quart : c’est « l’heure du crime et des fantômes ». C’est aussi celle de « l’ombre du double » tapi en chacun de nous.
Les avis
Arkadi
Le 11/11/2025 à 17:13:13
Voici une lecture qui se promène avec les jolis dessins faussement naïfs d’un auteur qui compte et qui conte.
David B. nous promène en Italie et, avec sa compagne, raconte en bande dessinés ce qui lui passe par la tête. De toutes petites histoires familiales, d’autres plutôt légendes de village et d’autres encore qui puisent dans son propre imaginaire. On préférera l’un plutôt que l’autre évidemment. Je les ai toutes appréciés personnellement.
Et toutes m’ont fait voyager à l’intérieur de moi.
Certes, il n’y a aucun enjeu, ni ressort scénaristique mais, de l’énergie, il y en a beaucoup. Une énergie paisible, apaisée et bienveillante.
De plus, les très beaux dessins de l’auteur nous immergent plus encore dans cette simplicité qui n’en a que l’apparence de la simplicité. Au contraire, les illustrations de David B. sont psychédéliques, fouillé pour un esprit pur de narration visuelle.
Un vrai plaisir !