Le 30/04/2021 à 23:10:36
New York City. 1943. Le zeppelin Hindenburg a amené avec lui les négociateurs du IIIe Reich qui doivent signer la paix définitive avec l’Angleterre. Les opposants à cette paix, dont Roosevelt, cherchent désespérément des preuves qui feraient entrer les USA dans la guerre. Les services secrets allemands sont omniprésents dans la ville, aidés en cela par de nombreux Américains, dont Hoover, le big boss du FBI. Les nazis font tout pour que rien ne retarde la signature du traité. Ils ont hâte d’estourbir les soviétiques et les forces qu’ils laissent face à l’Angleterre seraient bien plus utiles à l’Est. Les Soviétiques le savent et apportent leur aide à Roosevelt pour réunir les preuves nécessaires à convaincre le Congrès du danger que représente le sieur Hitler. Kissinger attend désespérément des nouvelles de Mary partie en Chine à la recherche de preuves accablantes sur les projets des nazis « Nacht und Nebel » (Nuit et Brouillard) visant à éliminer les juifs, mais aussi les tziganes, les homosexuels, les handicapés… Il estime que Mary est plus que probablement morte… Critique : Une fois de plus, l’histoire contée par Fred Duval et Jean-Pierre Pécaud nous entraîne dans un mélange de faits et de possibles. Notons au passage la trop grande confiance accordée par les auteurs au roman d’un certain André Malraux (qu’ils ne citent pas) en faisant raconter par un communiste chinois que les Japonais balancent dans les chaudières de leurs locomotives leurs prisonniers communistes. Cet emprunt fait à l’œuvre de Malraux tiré de la « La Condition humaine » est historiquement faux. Dans l’œuvre de Malraux, c’étaient les troupes de Tchang Kaï-chek qui traitaient ainsi les communistes. Rappelons que Malraux n’a jamais mis les pieds en Chine et qu’il n’a jamais été à un mensonge près. On peut être un grand écrivain, et avoir une moralité douteuse quand on prétend rapporter des faits historiques. Pour en revenir au scénario qui nous occupe, les auteurs n’hésitent pas à faire intervenir et s’entremêler des personnalités bien réelles issues de la pègre et du monde de l’espionnage, mais je n’ai pas envie de spoiler davantage cette histoire en vous révélant quel rôle ils jouent dans ce grand drame. Je déplore toujours autant la qualité médiocre des dessins de Brada. Je trouve cela regrettable parce qu’une bande dessinée, ce n’est pas qu’un scénario illustré à la va-que-je-te-pousse ! Et une fois encore, l’incroyable couverture est le fruit s’une collaboration entre Nicolas Siner & Fred Blanchard. Une couverture qui « en jette » et aide beaucoup à faire vendre en laissant imaginer que New York est entre les mains des nazis… Non, rien à voir avec « Le Maître du Haut-Château »…Le 09/04/2021 à 09:23:13
Un final très classique, les gentils gagnent à la fin. Les auteurs font apparaître les grands personnages de l'époque : Roosevelt, Hoover, Kissinger, Churchill, l'espion Sorge et même les mafieux comme Lucky Luciano... Certains passages asiatiques me font penser à une aventure de Tintin : surtout les scènes de mitraillages. Je mets à cet album : 2.5 étoiles.BDGest 2014 - Tous droits réservés