Résumé: Papillon au temps des guerres napoléoniennes ! 1808. Après un court repos en France, élevé au grade de capitaine de frégate, Josse Beauregard incorpore les marins de la garde impériale avant de participer à une campagne militaire qui lamène en Espagne. À lissue dune bataille qui savère désastreuse pour les forces françaises, Beauregard est capturé et dirigé vers Cadix. Là-bas, il est incarcéré sur lun de ces « pontons », navires prisons de bien funeste réputation dont il a entendu parler en Angleterre. L'existence à bord de ces bateaux désaffectés, vestiges délabrés et insalubres de la bataille de Trafalgar, véritables tombeaux flottants, s'avère bien plus tragique et désespérante comparée à celle qui prévaut dans les prisons terrestres. Aussi, au mépris de tous les dangers, notre héros décide-t-il de se lancer une nouvelle fois dans d'audacieux plans d'évasion !Suite et fin du premier cycle de la grande aventure historique et romanesque de Josse Beauregard, ou la vie épique dun soldat épris de liberté, voué à lenfermement dans les geôles ennemies !
Au temps des guerres napoléoniennes, le lieutenant de vaisseau français, Josse Beauregard, est fait prisonnier par les Anglais (Tome 1), réussit à s'évader, puis est de nouveau fait prisonnier par les Espagnols à Cadix (Tome 2) avant à nouveau de s'évader. Je viens de résumer en quelques lignes l'un des gros problèmes de ce diptyque: l'histoire est archi-classique, manquant cruellement d'originalité et de surprise.
Les couvertures sont trompeuses, puisqu'en effet Beauregard sera le plus clair de son temps sur la terre ferme dans une geôle à chercher à s'évader et/ou à se faire arrêter plus d'une fois, plutôt qu'à arpenter les océans. Il n'y aucun élément haletant qui donnerait une plus-value à cette histoire de prisonnier épris de liberté.
Le dessin n'est pas désagréable (loin de là) mais il souffre d'un classicisme sans relief. Les personnages vont se révéler à l'image du récit, plats et parfaitement oubliables. Je n'ai absolument pas eu un quelconque attachement ou ressenti quelque chose envers ces derniers.
Au final, une lecture sympathique, pas désagréable mais absolument pas marquante pour un iota. Aussi vite lu, aussi vite oublié.