Le 20/06/2018 à 22:42:14
Un cran en dessous des 2 premiers tomes, avec quelques facilités scénaristiques et une fin un peu baclée, mais malgré tout une lecture qui reste très agréable, avec un dessin inimitable et une atmosphère comme seul Giardino sait les restituer. Mais quel dommage d'avoir cet album dans une édition aussi médiocre (et pourquoi au format poche tant qu'à faire !)Le 26/02/2018 à 14:49:33
Un bel ouvrage attendu depuis 20 ans ! Mais pourquoi cette édition ridicule et économique en petit format ?? ...alors que les premiers tomes étaient imprimés superbement. Casterman n'a pas rendu hommage au travail colossal de l'auteur avec cette édition au rabais. Dommage ! Certains intérêts économiques ont du primer...Le 20/02/2018 à 11:10:02
C'est une pépite ! Une merveille ! La qualité du récit est à la mesure de l'attente. Vingt ans de patience pour pouvoir la lire cette suite. Cette attente imposée au lecteur lui permet de ressentir celle que vivent les personnages. Probablement ma meilleure lecture BD sur les dix dernières années.Le 30/01/2018 à 18:12:53
"L'attente" aurait pu être le titre de la trilogie de Jonas Fink. Le maestro Giardino aura pris au mot le destin de son héros puisqu'il mit vingt ans pour nous en conter la fin: l'attente du retour du père, emprisonné pour "activité contre-révolutionnaire", l'attente de Tatjana, l'amour originel forcée de rejoindre sa Russie natale après avoir approché de trop près le damné Jonas, l'attente avant le retour au pays. Une attente peut engendrer une déception pour le héros, c'est loin d'être le cas pour le lecteur. On l'aura compris, le temps que ce soit dans l'histoire ou dans l'art de Giardino ne s'écoule pas de la même vitesse que pour ses contemporains. A l'instar de Jonas, libraire travaillant en blouse, on perçoit un auteur, artisan au sens noble du terme, refractaire à la BDAO ( Bande dessinée assistée par ordinateur). En comparaison à la musique, on pourrait qualifier cet ultime tome, cette arlésienne, d'oeuvre analogique. Vingt ans séparent cet album du précédent et pourtant, c'est comme si le temps s'était arrété sur la table à dessin de Vittorio. A contrario, le temps et les idées de Jonas et de ses amis fleurissent trop rapidement à l'aune d'un régime communiste enkysté. Ils en paieront tous le prix à différents degrés. Celui qui aurait pu payé un peu plus, c'est le lecteur qui, malgré le chef d'oeuvre, voit le prix de son attente se diluer dans une édition casterman médiocre, indigne des deux premiers tomes (dont les couvertures et l'histoire nous hanteront longtemps). Tout le monde ne peut pas être au rendez-vous.BDGest 2014 - Tous droits réservés