Résumé: La Jeune fille en Dior, c'est Clara, une jeune chroniqueuse férue de mode, et notre guide dans les coulisses de la maison Dior... Le 12 février 1947, le Tout-Paris se presse avenue Montaigne pour assister au premier défilé d'un certain Christian Dior. Dans une envolée de longues jupes corolles, le défilé commence. L'assistance est médusée : c'est un triomphe ! Carmel Snow, du Harper's Bazar, s'écrie : « It's quite a revolution, your dresses have such a new look! » En un mot, la carrière du couturier est lancée, et l'histoire de Clara commence.
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ior, Balmain, Nina Ricci, Balenciaga… Ces noms firent de Paris la capitale mondiale de la mode. Mais derrière les créateurs, il y a toutes ces petites mains qui œuvrent pour que chaque défilé soit une fête. À travers le destin de la naïve Clara Nohant, d'abord journaliste à Jardin des Modes puis égérie du 30 avenue Montaigne, c’est l’histoire des débuts de la célèbre maison qui est ici contée.
Art de l’inutile ou de l’excellence, les avis divergent sur la Haute Couture. Cependant, le pragmatisme ne doit pas faire oublier l’importance économique que revêt l’industrie du luxe pour l’Hexagone. Ceci dit, qu’en est-il exactement de cette Jeune fille en Dior ?
Le trait d’Annie Goetzinger porte en lui la légèreté, l’élégance et la distinction qui siéent à l'indécente insouciance d’un microcosme qui s’émerveille sur une parure nuptiale toute de satin, mais qui ne connaît même pas la couleur des tickets de rationnement... L’Art naît de l’opulence et non pas dans les privations !
Une fois passée la douceur mélancolique d’un dessin aux couleurs délicieusement surannées, il ne reste que peu de choses d’un album qui égrène les hauts faits de couture de celui qui, bien qu’appréciant les hommes, voulait que les femmes du monde se sentent aussi belles qu’une duchesse…