Résumé: À bord de leur magnifique galion (enfin, carton), embarquez pour des chasses au trésor sur des îles paradisiaques, mais gare aux requins ! Du jardin familial à la caisse du chat, chaque recoin de leur univers quotidien devient un lieu de légende propice aux aventures les plus trépidantes. Incroyable mais vrai ! S'amuser avec trois fois rien quand on a 10 ans, sans jeu vidéo et sans télévision, c'est possible Vous imaginez ?
À
l’abordage ! Max, Théo et Léon, trois gamins d’une dizaine d’années, passent le plus clair de leur temps à jouer les flibustiers. Leur navire ? Une boîte en carton sur laquelle est inscrit le mot « Pirates », avec un « P » majuscule s’il vous plaît. Recherche de trésors enfouis dans le (bac à) sable, combats titanesques contre des monstres à tentacules, parties de pêche à la ligne dans des contrées encore inexplorées, y compris la cuvette des toilettes… Tout est prétexte à quitter l’horrible quotidien des devoirs, des bains et des grands-mères envahissantes.
Les histoires de pirates, Mickaël Roux en connaît un rayon. Après Piraterie et Minimum le Pirate, c’est chez Bamboo que l’auteur a jeté l’ancre pour sortir le premier tome de Jeu de Gamins. Les sorties maritimes des trois garçons sont présentées sous forme de strips en une planche. Dotés d’une imagination débordante, ils sèment la terreur parmi leur entourage mais sont incapables de résister à l’appel du goûter. Jamais vulgaires et dotés d’un dessin soigné, les gags font souvent mouche même si le respect du thème entraîne, çà et là, quelques redondances.
Destiné aux plus jeunes lecteurs, Jeu de gamins devrait trouver son public. Quant à le fidéliser, il faudra certainement attendre le deuxième tome et le Far West, si l’on en croit les indices laissés dans la dernière page, pour le savoir.