Info édition : un dossier " Le cinéma d'Iznogoud" de 35 pages
Résumé: Ce deuxième volume de l'Intégrale Iznogoud réunis 5 albums de l'ignoble vizir écrits et dessinés par Jean Tabary entre 1981 et 1989 :
- L'enfance d'Iznogoud - Iznogoud et les femmes - Le complice d'Iznogoud - L'anniversaire d'Iznogoud - Iznogoud, enfin calife !
Avec maestria, Tabary succède à René Goscinny, le co-créateur et auteur des scénarios. Fidèle à l'esprit de son ami disparu en 1977, Tabary imagine pour Iznogoud les stratagèmes les plus atroces, tous voués à l'échec. Alors que les aventures d'Iznogoud se déroulaient en 8 planches, Tabary décide de réaliser des histoires en 44 planches et donne toute la mesure de son talent de dessinateur.
Dans cet ouvrage de 296 pages figurent également :
- la première histoire réalisée par Tabary seul, « Le coussin Goulu » (8 planches), parue en 1978.
- Une importante préface (40 pages) enrichies de nombreux documents inédits consacrée aux adaptations d'Iznogoud au cinéma et à la télévision.
- Un dossier complet sur le grand projet que rêvait de réaliser Goscinny et dont il a écrit le scénario avec Pierre Tchernia - Les secrets de fabrication du dessin animé Iznogoud avec les croquis et ébauches de Jean Tabary.
Le premier volume de cette intégrale « Iznogoud - 25 histoires de Goscinny et Tabary de 1962 à 1977 » est paru en 2012 chez IMAV éditions. Rapidement épuisé, il est à nouveau disponible.
Série culte des années soixante-dix, ces 1001 gags ont gardé toute leur saveur et sont d'une brûlante actualité.
« Je veux être calife à la place du Calife » est l'une des trouvailles les plus célèbres de René Goscinny. Inventée pour le personnage d'Iznogoud, elle est passée dans notre langage quotidien. Créé en 1962 par Goscinny et le dessinateur Tabary, Iznogoud est aujourd'hui encore le plus illustre de nos antihéros. « Je me suis dit : je vais faire un personnage tellement méchant qu'il va devenir sympathique » expliquait Goscinny qui présentait ainsi le Vizir : « petit, 1,50 m babouches comprises, maigre et horriblement cruel ». Dans cet orient de pacotille, parodie des Mille et une nuits, Goscinny et Tabary convoquent mages et magiciens, fakirs et autres hypnotiseurs, dotés de pouvoirs magiques et fournisseurs de sortilèges en tous genres.
Pour cette série, le scénariste se déchaîne et donne libre cours à sa passion des calembours. Comme ces prisonniers qui hurlent : « C'est la faute au maton ! » (Photomaton). Ou encore le personnage appelé Bêtcépouhr Lahvi qui exerce le métier de cantonnier (Quand on est bête, c'est pour la vie).