Info édition : Noté "Première édition". Vernis sélectif sur la couverture.
Résumé: Changement de décor total pour la sabreuse rouquine ! A présent qu’une Suiko mourante a révélé à Isabellae la véritable nature de leur destin familial, l’épéiste a fait voile vers la terre originelle, l’Irlande. Ses parents celtes lui réservent un excellent accueil : en effet, quoi de mieux qu’une combattante émérite à l’heure où tous les peuples s’affrontent pour le contrôle de l’île ? Mais rien n’aurait pu la préparer à l’ennemi qui dort sous le tombeau de 500 rois…
A
près le Japon, Isabellae Ashiwara aborde la verte Erin. Attendue comme le Messie, elle devient le bras armé d’une prophétie qui doit libérer l’Irlande du joug anglais. Mais en ces terres druidiques, il est des forces qu’il convient d’éviter de contrarier, même si l’on est une guerrière éprouvée.
À la suite de La fille d’Ériu, la question se posait de savoir si l’héroïne de Raule et Gabor trouverait un public assez fidèle pour lui permettre de continuer ses aventures sous d’autres cieux. À l’évidence, les éditions du Lombard ont donné son bon de sortie à la jeune virtuose du katana pour entamer un second cycle. Reprenant un peu la même recette, Raule insuffle à cet épisode guerrier une nouvelle dose de fantastique et densifie son récit grâce à un découpage soigné qui lui permet notamment d’expliquer en un recto-verso deux années de voyage d’Isabellae, ou d’amener un final qui laisse présager du meilleur. Pour répondre à cette volonté de beaucoup en dire, Gabor offre des planches graphiquement tout aussi riches et à la dynamique particulièrement enlevée. Jouant sur sa mise en couleur pour donner une tonalité spécifique à chaque séquence, il amène progressivement ses protagonistes vers les tréfonds noirs d’une terre qui cache bien des surprises.
Prélude d’un nouveau combat pour l’auburn samouraï, Sous le tombeau des 500 rois semble devoir reprendre les mêmes ressorts scénaristiques que les volets précédents, mais en les patinant au whiskey plutôt qu’au saké… Mais, peu importe la boisson pour peu que l’on en ait l’ivresse !