Info édition : Noté "Première édition". Pelliculage sélectif sur la couverture.
Résumé: Si Isabellae a entamé son voyage pour retrouver sa soeur Siuko, cette quête est maintenant d'une urgence pressante. En effet, elle est la seule à pouvoir guérir Jinku, mordu par un des zombies invoqués en mer de Chine. Et la sabreuse rousse ne connaît qu'un moyen de financer rapidement ses recherches : chasser des primes ! Prête à écrire l'histoire en idéogrammes de sang, elle ignore encore que la réunion de famille aura lieu plus tôt que prévu…
L
es retrouvailles avec Siuko, sa sœur, apportent à Isabellae Ashiwara les réponses qu’elle cherchait. Mais ce qui devait être la fin d’un périple se transforme en nouveau départ. Après avoir écumé le Japon et la mer de Chine, d’autres espaces l’appellent.
Initiées en janvier 2013, les aventures de la jeune virtuose du katana avaient suscité l’intérêt par une approche graphique qui mixait, elle aussi, les influences orientales et européennes. Deux albums plus tard, ce premier cycle trouve sa conclusion dans un flot de révélations, tout en laissant la porte ouverte à d’autres développements.
Après un volet introductif pour le moins déroutant où se mêlaient combats furieux, quête existentielle et métaphores mystiques, le deuxième opus faisait la part belle aux pirates et aux zombies ! Tel un puzzle, toutes les pièces étaient jetées pêle-mêle avec pour seul dénominateur commun Siuko. Logiquement, celle-ci se retrouve au cœur de cette dernière partie du triptyque et sa magie donne à comprendre le pourquoi des choses. Ceci étant, le scénario de Raule peut dérouter, car à trop mélanger les genres et les histoires dans l’histoire, la richesse peut devenir confusion à l'image de la confession finale, un rien amphigourique. Toutefois, ceci n'empêche pas d’apprécier la qualité du travail réalisé par Gabor qui livre une partition graphique toujours aussi attrayante et capable, malgré quelques petites faiblesses, de gérer les séquences les plus dynamiques comme les plus intimistes.
La fille d’Ériu conclue ce premier cycle fort honorablement. Reste à savoir si le public sera suffisamment au rendez-vous pour permettre à Isabellae de poursuivre sa mission vers les prairies de la verte Érin dans Sous le tombeau de 500 rois…
Les avis
33phoenix
Le 05/01/2016 à 03:51:25
Isabellae finit par retrouver sa sœur, mais cela ne se passe pas comme elle l'imaginait. A travers des révélations sur sa mère, faite par sa sœur, isabellae découvre sa destinée, qui la mènera vers la terre des ancêtres. Un scénario toujours bien mené, tambours battants, des dessins toujours aussi magnifique... Bref, une excellente série à ne pas louper !