Résumé: La clé du mystère se trouve dans un lointain passé, quand la confédération intergalactique décide et organise le génocide des Tonn Shärs, aux pouvoirs temporels bien trop puissants au goût des autres races. Seuls 88 Tonn Shärs, dont le capitaine de l’Infinity 8 , seront gardés en vie et sous le joug de la confédération. Durant les trente années qui ont suivi le massacre, les 88 Tonn Shärs survivants ont feint l’ignorance, attendant patiemment de pouvoir se venger. Dans ce huitième et dernier reboot, l’heure de la vendetta a sonné. Les sept reboots déjà effectués par le capitaine lui ont permis de faire tomber les masques : pris d’une crise de violence, il met à mort tous les opérateurs du spatio-paquebot. Tous ? Pas exactement, le lieutenant Reffo étant sauvé in extremis par Hal. Remis sur pieds par la technologie des robots éveillés, Reffo élabore un plan visant à empêcher le capitaine de détruire la confédération par la création d’une armée de morts, se dressant de toute la nécropole. Un plan qui va nécessiter le renfort des six agents précédemment missionnés : l’agente Yoko Keren, l’impulsive Stella Moonkicker, le marshall Emma O’Mara, Patty Stardust, Ann Ninurta, Leïla Sherad et le petit Douglas. Une équipe de choc pour un final en apothéose !
L'ultime volet de cette série au scénario aussi original qu'ambitieux n'est ni meilleur, ni pire que ses prédécesseurs. Si l'intrigue globale est relativement plaisante, son principal défaut reste l'accumulation de termes inventés à connotation futuriste qui alourdit pas mal la lecture (défaut déjà présent dans les albums antérieurs).
Visuellement, le dessin très underground de Killofer risque de ne plaire qu'aux amateurs de graphismes décalés (ce qui est mon cas) et ne fait pas particulièrement dans l'esthétisme. Mention spéciale toutefois pour la représentation de ses nombreuses races d'aliens, que Killofer parvient à rendre originales.
Un tome de conclusion au final relativement satisfaisant, pour une série de SF qui malgré son originalité graphique et scénaristique, ne m'aura pas convaincu.