Info édition : Avec une jaquette
Reprend la série US Infinite Crisis #1-7.
Résumé: Les héros de la Terre sont dans la tourmente. La Ligue de Justice d'Amérique s'est dissoute après les derniers scandales dans lesquels elle a été impliquée. Elle s'est rendue coupable de tristes agissements comme la manipulation mentale de ses ennemis mais aussi de Batman (qui refusait de telles pratiques) ou encore le meurtre de Maxwell Lord des mains de Wonder Woman. Qui pourra ramener les plus grands héros de la planète sur le droit chemin ? Voici qu'arrivent le premier Superman de la Terre-2 avec sa femme Lois Lane, ainsi que Superboy de la Terre-Prime et Alexander Luthor, les seuls survivants de Crisis on Infinite Earths, qui s'étaient retirés dans une dimension alternative. De leur position, ils ont pu observer les actions de leurs "héritiers" et sont profondément déçus par cette situation. Ils ont donc décidé de revenir pour rétablir l'ordre... Coûte que coûte !
La première crise de l’univers DC Comics eu lieu en 1985 avec "Crisis on Infinite Earths". Vingt ans après, l’éditeur célèbre cet événement avec un nouvel event lui faisant directement suite (Infinite Crisis 2005, #1-7).
Et cet event scénarisé par Geoff Johns est particulièrement complexe à suivre et sa lecture à réserver aux initiés de longue date. Il intègre la quasi-totalité des personnages de l’univers, multiplie les références à la longue histoire éditoriale de DC Comics et s’étale, en comptabilisant les tie-ins, sur près d’une centaine de numéros. Ce Deluxe – un des rares édités par Panini pour le compte de DC Comics – se contente des sept épisodes au cœur de l’intrigue et cela est déjà bien suffisant pour s’y perdre...
En résumé, des super-héros étrangers à la Terre-1 y font leur retour, oublient rapidement les politesses et entendent bien recréer leur Terre-2 disparue dans l’event précédent au dépend de leur Terre hôte. Il faut aimer les histoires cosmiques et grandiloquentes, il faut aimer les rencontres au sein du Multivers, il faut aimer la multiplication jusqu’à l’overdose des personnages et, c’est bien dommage, rien de tout cela ne me plait. Enfin, pour peu que l’on préfère Batman à Superman et les intrigues terre-à-terre, il n’y a plus grand-chose auquel se raccrocher. Bref, trop d’éléments qui ne me font pas adhérer à cette histoire.
Même le dessin n’est pas exceptionnellement beau. Illustré en majorité par Phil Jimenez et George Pérez, leur style est correct et même sans doute bon pour le milieu des années 2000, mais c’est aussi tout ce que le comics de super-héros a de plus mainstream et manque cruellement de personnalité. Il n’y a qu’Ivan reis qui sort du lot sur ses quelques planches, et encore, il a grandement progressé depuis.