Le 05/05/2022 à 23:44:49
Armand Bavere, pilote indiscipliné mais talentueux, avait le choix entre une cour martiale américaine, bien que Français, il s’était engagé en 1943 dans l’Air Force, et un engagement dans l’Armée de l’Air française pour œuvrer en Indochine où les Viets commençaient à bien s’agiter. La seconde solution lui paraissant la plus intéressante, il s’y retrouve à voler à bord de P-47 très usés. Au cours d’une mission, il tombe sur trois P-51 Mustang flambants neufs… aux mains des Chinois de Mao. Il en abat deux, mais ne sera pas crédité de ces victoires car officiellement, la Chine n’est pas intervenue en Indochine… Critique : Petit rappel : Armand Bavere a réellement existé mais n’a absolument pas vécu ces aventures qui sont le pur fruit de l’imagination de Jean-Pierre Pécau. Notre héros va connaître mille et une aventures, toujours prêt à rendre service à son ami Corse, Simoni, agent secret, patron de bar et grand trafiquant ! Armand est aussi toujours prêt à aller sauver un camarade abattu en zone ennemie. Il sait tout piloter (là, j’ai comme un sacré doute) et il n’hésite pas à mener des opérations de nuit sans avoir appris à voler durant les heures où le soleil s’est couché pour se reposer. Malgré qu’il picole comme un trou et qu’il fume de l’opium, il arrive à accomplir des exploits ! Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais j’ai comme quelques petits doutes qui m’envahissent. Pécau adore les uchronies et les grands héros qui savent tout faire, y compris piloter n’importe quel appareil. Tu as besoin de dépaysement ? L’Indochine te tente ? Tu aimes les histoires d’avions et de pilotes ? Tu adores les situations désespérées ? Tu ne vois aucun inconvénient à ce que ton héros participe à des trafics en tout genre ? Alors, sois le bienvenu à bord et « Que le Diable t’emporte » !Le 29/01/2021 à 17:46:14
C'est reparti ! Exotisme , aventure , cette suite ne nous déçoit pas , on ne s'ennuie pas une seconde dans cette Bd qui se vit comme un film . Le ton est juste , l'ambiance de fin de règne se met en place au milieu du courage des hommes , le graphisme et les couleurs sont au service d'une narration bien ficelée. On ne peut s’empêcher de repenser à Buck Danny ( les gaffes de Sonny Tuckson en moins) , avec un soupçon de romantisme sans illusion . Une belle oeuvre !BDGest 2014 - Tous droits réservés