Le scénario et les dessins sont bien, c'est un bon debut de série.
le fait que le cycle soit composé de 4 tomes est également une bonne chose, ni trop long ni trop court.
Erik67
Le 26/11/2020 à 15:00:59
Cette série a commencé sur les chapeaux de roues pour terminer de manière bien décevante. J'ai l'impression que les auteurs ont eu du mal à finir cette histoire comme s'ils ne savaient pas à l'avance la direction qu'ils allaient prendre. N'est pas Bajram ou Giroud qui veut.
C'est vrai: les dessins de JF Charles sont magnifiques. Je les préfère nettement à l'autre grande saga : Les pionniers du nouveau monde des mêmes auteurs. On découvre l'Inde sous bien des aspects : paysage de savane, paysage désertique, paysage montagneux... On respire véritablement l'air de ce pays merveilleux.
Le tome 3 vient rompre un subtil équilibre qui s'était petit à petit installé. La conclusion de ce récit n'est pas satisfaisante pour convaincre totalement le lecteur. Il reste néanmoins une agréable découverte de l'Inde.
Je viens de découvrir qu'il y aura un 6 ème tome donc une suite. Je n'ai pas trop envie dans l'immédiat de revenir sur cette série dont le développement m'a déçu. Mais qui sait, peut-être un jour ?
minot
Le 06/06/2018 à 15:20:44
Les dessins sont très beaux mais le scénario est confus et la lecture ne m'a de fait pas passionné. Je n'ai pas accroché.
maelduine
Le 01/02/2013 à 12:53:18
En bande dessinée, je suis plutôt amateur du style franco-belge et de la ligne claire. Alors me direz-vous, pour ce qui est du Franco-belge, nous y sommes, par contre voilà un album en couleur directe... J'ai donc longtemps hésité avant de m'embarquer dans cette aventure. Et puis, le thème de l'Empire des Indes sous la domination britannique m'attirait beaucoup, tout comme le titre poétique de l'album. Je dois dire que ce style de couleur directe qui laisse au dessin une impression d'aquarelle, laisse au lecteur une impression de fondu enchaîné, de couleurs diaphanes et vaporeuses qui s'accordent merveilleusement bien au caractère à la fois romantique et délicieusement nostalgique de cet album qui est une vraie grande réussite.
Cette impression est d'ailleurs renforcée par l'emploi des couleurs avec des planches plus grises ou ocres réservées à l'Angleterre en guerre, en contraste desquelles les couleurs de l'Inde nous paraissent chaudement illuminées par un soleil toujours présent, une végétation et une architecture qui ravissent l'oeil.
Dans l'introduction, de Arnaud Delacroix, ce dernier nous précise que l'oeuvre est inspirée par le film de David Lean "La route des Indes". Pas de doute, nous y sommes ! On est plongé dans les histoires qui ont fait les grandes heures de ce cinéastes : je repense non seulement à "la route des Indes", mais aussi à "Lawrence d'arabie", "Le docteur Givago", "La fille de Ryan". Les auteurs ont placés leurs pas dans ceux d'un homme inspiré et ne trahissent pas cette inspiration. On a là tous les ingrédients d'une grande oeuvre épique qu'il s'agira de suivre attentivement afin de mesurer si la qualité ne décline pas au fil des albums.
Ce premier tome, outre l'histoire romantique qu'il contient et le destin de ces deux femmes : mère et fille qui s'entrecroisent, est aussi celui du choc des cultures. La jeune Miss Harryson débarque en Inde avec sa fille Emy pour retrouver son jeune époux : Thomas, affecté à la garde (ou à la surveillance) de Dharma Singh, raja du Khalapur. Le précepteur d'Emy : Kennteh Lowther lui sert de passeur de culture dans un pays où tout lui semble étrange. L'album n'élude pas les clichés de l'époque coloniale, les britanniques se voulant civilisateurs considéraient les cultures abordées comme des barbaries au regard de leurs propres us et coutumes (c'est un biais de tout colonialisme). On sent Amelia Harryson posée entre deux mondes : la société dont elle vient et son attrait pour l'Inde que traduit notamment son éveil à une nouvelle sensualité lorsqu'elle découvre "l'India Dreams" dans la bibliothèque de Dharma Singh ou lorsqu'elle assiste à l'union charnelle de ce dernier avec une jeune femme, cachée derrière une grille du palais.
Le contexte historique ne manque pas à cet album qui nous dépeint aussi en toile de fond les luttes dynastiques , pas plus que la grande poésie qui le racatérise et que souligne encore mieux les décors et les dessins. Donc en avant pour la couleur directe... J'ai lu l'album une première fois pour bien appréhender l'histoire puis je l'ai immédiatement repris pour en déguster les détails. J'attends la lecture du second tome qui m'attend avec impatience. Je suis notamment désireux de découvrir en quoi Emy est une "vieille âme"...
Hugui
Le 02/10/2009 à 16:00:56
Emy à Londres à la fin de la guerre reçoit la visite de son ami d'enfance le fils du marahadjah connu avec sa mère en Inde dans son enfance. Et elle se remémore ses aventures en Inde avec sa mère.
Toute la magie de l'Inde transparait dans le récit des Charles magnifié par le dessin en couleurs directes. Une très bonne lecture.
cachou
Le 30/11/2008 à 11:10:24
Cette histoire est sympathique sans en etre très passionnate.
Le dessin est quant à lui superbe, un peut comme des peintures.
Une jeune femme du nom d'Emmy qui vie à Londres, relie un livre de mémoire de sa mère qui avait voyagé en Indes avec elle toute petite pour y retrouver son mari qui était affecté à la garde du maharadja.
Je trouve qu'il manque quelque chose pour rendre l'histoire plus passionante.
Armand Bruthiaux
Le 03/10/2007 à 15:44:08
Le côté envoûtant de cette bd (l'Inde du XIXe siècle) est quelque peu ecclipsé par un scénario confus. Néanmoins, les dessins sont splendides.
ar sparfel
Le 21/10/2003 à 10:35:17
Londres - 1944 - Une jeune femme entre ne possession du journal de sa mère. Commence alors un étonnant voyage, celui où elle accompagne sa mère pour rejoindre son père en Inde, quelques années plus tôt. Le choc est intense. C'est la découverte d'un autre monde, où sont omniprésents la pauvreté, la mort mais aussi la sensualité.
Maryse et Jean-françois Charles nous offre un album sompteux où l'on retrouve les luttes de pouvoir, la fin de la colonisation anglaise sur fond d'un amour interdit.
Pour cet album, J.F. Charles réussit une mise en couleur directe avec une grande sensibilité. Il se dégage de son trait une grande douceur, mais aussi par moment une grande dureté. Ce sont ces mots qui peuvent aussi résumer cette histroire.
vacom
Le 08/02/2003 à 13:13:49
Epoustouflant! Les dessins de JF Charles en couleurs directes conviennent à merveille pour décrire l'ambiance si typique des Indes. C'est une véritable invitation au voyage, dépaysement assuré. Quant au scénario, il reste plutot confus mais, a mon avis, il jette les bases d'une toute bonne série qui devrait vite devenir incontournable.
Quand on referme, en plus du difficile retour à la réalité après ce merveilleux voyage dans des terres inconnues, on sse demande pourquoi? Pourquoi Charles ne s'est-il pas mis aux couleurs directes plus tot?